L’AS Saint-Etienne a vécu une première partie de saison absolument cauchemardesque. Denis Balbir pointe du doigt la gestion de Bernard Caïazzo et Roland Romeyer.
L’été stéphanois n’avait peut-être jamais été aussi calme. Les supporters ont attendu tout le mercato de nouvelles recrues pour la saison à venir. Presque en vain. Et ce calme présageait en fait une grosse tempête. Les Verts ont dû attendre le 7 novembre pour gagner leur premier match de la saison. Ils ont déjà accumulé dix défaites. Ils sont bons derniers, avec seulement 12 points, et 5 unités de retard sur Bordeaux, premier non-relégable, si l’on excepte la place de barragiste. D’un point de vue sportif, le bilan est terrible. Et dans le même temps, le processus de vente, enclenché il y a des mois par Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, avance au ralenti. Dans sa chronique pour But Football Club, Denis Balbir tente d’expliquer la situation. Les deux présidents ne sont pas épargnés.
« L'ASSE ne peut pas vraiment compter sur ses deux présidents »
« A Saint-Etienne, c'est la catastrophe. Une année catastrophique qui avait démarré avec le licenciement de Stéphane Ruffier - une page qui se tournait dans le Forez - et qui s'est conclue par cette place de relégable à mi-saison avec le changement d'entraîneur (…) Aujourd'hui, l'équipe est disloquée. Si l'état d'esprit et la volonté de bien faire sont là, l'effectif est trop juste. Pascal Dupraz est vraiment face à un gros chantier. Un chantier dans un contexte particulier sur fond d'une vente du club qui tarde à se décanter et qui joue aussi sur le moral du vestiaire et des coulisses. Dans cette période, on se rend aussi compte que l'ASSE ne peut pas vraiment compter sur ses deux présidents. L'un a d'ailleurs totalement disparu. On est vraiment au bord du précipice. Pour se redresser et démarrer 2022 sur de bonnes bases, Saint-Etienne a besoin d'un déclic. A l'heure actuelle, l'ASSE a un pied et demi en Ligue 2 », a lâché Denis Balbir, le journaliste étant sévère mais lucide sur la crise que traverse l’ASSE.