L'AS Saint-Etienne a été l'un des premiers clubs de Ligue 1, si ce n'est le premier, à mettre en place un salary cap. Les dirigeants stéphanois mettent en effet un point d'honneur à ne pas se livrer à une surenchère financière au mercato, refusant de prendre le risque de plomber les finances de l'ASSE. Mais, à quelques jours de l'ouverture du marché estival des transferts, un ancien de l'AS Saint-Etienne estime que cette limite des salaires doit impérativement être oubliée si les dirigeants des Verts veulent recruter notamment un vrai grand attaquant.
« Le salary cap, ça permet de garder de bonnes finances. Mais l’ASSE a rentré de l’argent : Gomis, Zouma, Aubameyang, Gradel… Comment on a dépensé cet argent ? Comment dans le futur on va le dépenser ? À un moment donné, on est obligé si on veut attirer les bons joueurs. Un attaquant, ce n’est pas gratuit et ça dépasse le salary cap. Donc il faut faire des choix. Si l’ASSE veut franchir un palier, il va falloir prendre des risques dans le recrutement et pourquoi pas mettre la main au portefeuille », explique, dans Le Progrès, Fousseni Diawara, défenseur de l’AS Saint-Etienne entre 2000 et 2008 et qui désormais a intégré le staff de l’équipe du Mali.