Etre Marseillais à l’OM, c’est dur reconnaît Kadir

Depuis quelques mois, hasard ou coïncidence, l’OM se plait à recruter des joueurs de la région, même si ces derniers n’ont souvent jamais joué sous le maillot olympien avant cela. Ainsi, Kassim Abdallah, Rod Fanni, Morgan Amalfitano, Florian Raspentino ou André-Pierre Gignac ont retrouvé leur région natale, avec des réussites inégales. C’était aussi le cas de Foued Kadir, arrivé en janvier 2013 en provenance de Valenciennes après un début de saison prometteur, et censé être le joker offensif multifonctions d’Elie Baup. Mais force est de constater que l’Algérien ne s’est pas imposé, et il a prêté à Rennes en cette fin de mercato. Et le natif de Martigues de reconnaître que ce come-back devant son public et sa famille n’avait pas été facile à vivre. 

« C’est vrai que ce n’est pas évident pour les joueurs de la région car il y a une attente encore plus forte. La famille et les amis sont en tribune et il y a une pression supplémentaire. Cela ne s’est pas passé comme je l’aurais voulu mais je n’ai aucun regret. Je suis arrivé en milieu de saison et l’équipe tournait super bien. J’ai eu quelques soucis personnels qui m’ont aussi pas mal affecté, même si j’en ai très peu parlé et que je préfère éviter d’en parler » a confié à L’Equipe le milieu de terrain offensif, qui va désormais essayer de relancer sa carrière à Rennes sous la coupe de Philippe Montanier, son ancien entraineur à Valenciennes.