PSG ‍: Pochettino ne fait pas le minimum, Doha en colère

PSG : Pochettino ne fait pas le minimum, Doha en colère

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Pour la première fois depuis 2014, le PSG ne verra pas le stade de France et la finale de la coupe de France. Un scénario inhabituel qui n'a pas fait plaisir aux très hautes sphères du club, ne remontant pas la côte de popularité de Mauricio Pochettino à Doha.

Marquinhos soulevant la coupe Charles Simon en direct sur France 2, voilà une image à laquelle il ne faudra pas s'attendre cette année au PSG. Les Parisiens ont été éliminés par Nice lundi dernier en huitièmes de finale sur leur pelouse du Parc aux tirs aux buts. Un scénario de match loin d'être infamant, un accident même pour un club vainqueur 14 fois dont six fois sur les sept dernières éditions. Mais, depuis janvier 2021 et la prise de fonction de Mauricio Pochettino, les accidents de ce type commencent à devenir légion. Deuxième de Ligue 1 derrière Lille la saison passée, battu pour la première fois au trophée des champions dans l'ère QSI aussi par Lille en août dernier, Paris peine à s'imposer sur le plan national avec son entraîneur argentin.

Paris perd la coupe de France, c'est tout Doha qui grimace

Ainsi, il n'a remporté que la coupe de France 2021 et le trophée des champions 2021 à Lens face à l'OM. Un bilan bien maigre pour un club sensé écraser le foot français. Cela ne plait pas à Doha où toutes les compétitions, dont la coupe de France, ont une importance aux yeux des propriétaires du PSG. La perte de ce trophée  « n’a pas vraiment été digérée au sommet du PSG », indique dans ses colonnes l'Equipe. Une compétition à part, dont le prestige est bien assimilé par les dirigeants parisiens puisque Nasser Al-Khelaifi avait fait spécialement le déplacement pour le match de Nice.

Une frustration renforcée par le fait qu'on pense à Doha « qu’avec un tel effectif, le minimum serait de régner sur les épreuves nationales », comme l'indique encore l'Equipe. Une accusation directe contre Mauricio Pochettino et son travail sur le banc du PSG. Il faut dire que l'Argentin est plus que jamais menacé pour son poste. Le jeu de son équipe déçoit et inquiète tout comme l'apport individuel des stars payées par l'émir. Les résultats n'ont pas donné entière satisfaction et cette élimination a renforcé ce constat. Mais, malgré leur amour pour la coupe, la Ligue des Champions reste bien au-dessus. Un triomphe et tout sera pardonné, un échec face au Real et le sort de l'Argentin sera scellé définitivement.