A l’heure où les footballeurs professionnels sont épiés comme jamais, impossible d’avoir le moindre relâchement. Même avec la célébration d’un but, le joie ultime pour de nombreux joueurs, le revers de la médaille vous attend au coin du bois. Cela a été le cas de Nabil Fékir dimanche dernier, mais aussi précédemment de Layvin Kurzawa. Très critiqué pour ses performances en équipe de France et au PSG, sans oublier l’histoire de sa vidéo anti-Deschamps, l’arrière gauche a profité d’un triplé marqué contre Anderlecht en Ligue des Champions pour signifier avec un « chut » qu’il apportait sa réponse sur le terrain. Cela ne l’a pas empêché de se prendre en retour une volée de bois vert. Pas très fair-play selon Pierre Ménès, pour qui l’arrière gauche a bien le droit de faire un petit geste vengeur après avoir croulé sous les quolibets.
« Layvin Kurzawa. Critiqué depuis des mois, l’ancien Monégasque a inscrit un triplé contre Anderlecht au Parc des Princes et est devenu le premier défenseur de l’histoire à réussir cet exploit en Ligue des champions. Pourtant, après cela, beaucoup n’ont parlé que de la célébration de son premier but, où il a posé son index devant sa bouche pour faire taire les critiques à son égard. Les nombreuses critiques, le torrent de critiques même. Beaucoup plus que ce qu’un joueur peut sûrement supporter. Certes, l’international français n’a pas fait un début de saison fracassant, loin de là. Mais qu’on se serve d’une célébration, après tout assez humaine, pour continuer à le descendre, alors qu’il vient d’en planter trois, c’est incompréhensible », a dénoncé Pierre Ménès sur Cnewsmatin. Un acharnement dénoncé par le consultant de Canal+, dégoûté de voir que sa célébration a été plus évoquée que ses buts.