Prisonnier au PSG, Galtier est jaloux de Tudor à l'OM

Prisonnier au PSG, Galtier est jaloux de Tudor à l'OM

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Après le match nul face à Reims (1-1) dimanche, Christophe Galtier n’est pas épargné par les critiques. Mais comme ses prédécesseurs, l’entraîneur du Paris Saint-Germain subit le contexte au sein du club francilien.

La déclaration est accablante pour le Paris Saint-Germain. Ravi du match nul arraché au Parc des Princes, le défenseur central de Reims Yunis Abdelhamid a admis que les sorties de balle étaient plus « faciles » face au champion de France en titre, dont les trois attaquants ne défendent pas. Et pour ne rien arranger, Christophe Galtier se montre toujours aussi frileux au moment où la sortie d’un membre de la MNM s’impose. Pour le journaliste Stéphane Guy, le coach parisien n’est tout simplement pas libre de ses choix.

« Galtier est prisonnier de ce trio, a dénoncé le spécialiste de RMC. Il est obligé de mettre les trois. Il y a un joueur exclu (Verratti à la 59e), il laisse les trois. Ces gars-là sont intouchables. Regarde ce que fait Tudor contre Monaco (1-1), est-ce que Galtier peut faire ça à Paris ? Je ne crois pas. Tudor a sorti Guendouzi qui est le joueur un peu "hype" de l'OM, et qui n'était pas bon. A la mi-temps, "au revoir monsieur ", il fait cinq changements et il remet son équipe en route. Galtier sait le faire, il n'y a pas de problème. Mais est-ce qu'il a la liberté ? Encore une fois, le PSG ne s'analyse pas comme une équipe de foot mais comme un club politique. »

« Paris a réussi sa soirée… »

« Ce (dimanche) soir, on est au Parc des Princes, ils jouent en noir avec des lettres chinoises sur le maillot et on ne sait pas pourquoi. Donc Paris a réussi sa soirée… L'objectif est là, ce n'est pas de construire la meilleure équipe pour gagner des matchs et des trophées. L'objectif est de développer la marque, d'avoir Messi, Neymar et Mbappé ensemble, d'avoir les logos en chinois... S'ils pouvaient jouer leurs matchs à New York plutôt qu'au Parc des Princes où ça les ennuie d'être... C'est un inversement complet des repères sportifs », a estimé Stéphane Guy sans enfoncer Christophe Galtier.