Le PSG, une marque qatarie, une star s'en écoeure

Le PSG, une marque qatarie, une star s'en écoeure

Icon Sport

Il y a le PSG d'avant le Qatar, et le PSG d'après. Et chez les supporters parisiens, si une majorité se réjouit du standing de leur club préféré, ce n'est pas le cas de tous. Et certains sont même un peu dépités.

L’année 2011 a marqué un tournant dans l’histoire du Paris Saint-Germain, la cession du PSG par Colony Capital à Qatar Sports Investments faisant soudainement entrer le club de la capitale dans une nouvelle ère. Désormais, le PSG est un club qui compte sur la scène européenne, la signature à Paris de stars tels que Zlatan Ibrahimovic, Neymar, Kylian Mbappé et Lionel Messi ayant imposé Paris sur la carte du football mondial. Le succès est tel que désormais il faut être très malin, ou très riche, pour réussir à acheter une place au Parc des Princes, et que les maillots PSG se vendent par millions, au point d’envahir la planète. Tout cela est bien beau, et fait le bonheur de nombreux supporters parisiens. Mais pas tous. Dans les colonnes de L’Equipe, Thomas Mars, le chanteur de l’excellent et mondialement connu groupe français Phoenix, supporter de longue du Paris Saint-Germain, avoue que tout ne l’emballe pas dans ce PSG version Qatar.

Le PSG échappe aux supporters, ça le dérange

Pour Thomas Mars, cette mondialisation du club de la capitale à travers l’argent du Qatar n’est pas la chose la plus jubilatoire pour le supporter du PSG qu’il est. « Le Qatar, c'est compliqué. Le premier truc que j'ai aimé dans le PSG, c'est le côté cosmopolite, quand il y avait des Brésiliens (Rai, Valdo, Ricardo, Leonardo, dans les années 90). Là, c'est autre chose. On est dans des rapports de force, d'argent. C'est beaucoup plus glauque parce que tu ne connais pas l'envers du décor. Et quand tu le connais, le décor est horrible. Je vis à New York, je vois des maillots du PSG tous les jours et tous les week-ends, les matches passent à la télé. Ce n'est pas qu'on n'est plus fan mais ça devient une marque. Et t'as pas envie de porter une marque », explique le chanteur de Phoenix, qui retourne tout de même au Parc des Princes une ou deux fois par saison.