Coup de pression au PSG, Nasser Al-Khelaïfi menace Paris

Coup de pression au PSG, Nasser Al-Khelaïfi menace Paris

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Nasser Al-Khelaïfi souhaite faire valoir son point de vue face à la Mairie de Paris concernant le Parc des Princes. Le président du PSG veut notamment agrandir le stade francilien. 

Depuis son rachat par QSI en 2011, le PSG a changé de dimension. En quelques années à peine, de nombreuses stars sont arrivées et le club de la capitale s'est bâti un palmarès XXL sur la scène nationale. En plus du domaine sportif, la marque PSG a pris énormément de valeur. Pour continuer en si bon chemin et faire face aux règles du fair-play financier sur le marché des transferts, les champions de France veulent tirer profit de tous les éléments possibles. Parmi eux, on peut compter le Parc des Princes. Nasser Al-Khelaïfi souhaite notamment son agrandissement à 60 000 places minimum. Une requête rejetée par la Mairie de Paris, qui ne veut pas déformer ce lieu jugé historique pour la ville. Ces derniers jours, le président du PSG et le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, se sont répondus via médias interposés, l'un menaçant de quitter le Parc des Princes et le second ne voulant rien céder. 

Nasser Al-Khelaïfi prêt à quitter le Parc des Princes ?

Des rumeurs ont même indiqué que le PSG pourrait finir par déménager au Stade de France. Nasser Al-Khelaïfi ne souhaite pas quitter le Parc des Princes mais n'exclut pas de le faire si la ville de Paris n'écoute pas ses demandes. Ces dernières heures, l'homme fort du club de la capitale a fait le point sur le sujet sur les ondes d'RMC« Pour moi, l’option 1, c’est de rester au Parc des Princes. Option 2 rester au Parc des Princes. Option 3 : rester au Parc des Princes. Mais si le maire de Paris ou la ville de Paris ne veut pas qu’on reste, ne veut pas faire quelque chose pour nous. (...) Nous, on investit pour le stade. Pour l’Euro 2016, on a payé quelque chose de très important. On a investi plus de 80 millions dans le stade. On fait le maximum avec la capacité qu’on a dans le stade. Troisièmement, on a un match il y a deux ou trois ans, Jean-Claude Blanc m’appelle et me dit : « On a un problème avec le Parc des Princes ». Il ne dit que le toit peut tomber. On a bloqué 2000 sièges pour que les gens ne viennent pas parce que c’était dangereux. La sécurité, c’est ce qu’il y a de plus important pour moi. On ne veut pas mettre 500 ou 600 millions dans un autre stade. Pour nous le plus important c’est le terrain. (...) C’est quoi la valeur du Parc des Princes sans le PSG ? Zéro. Je le dis direct. Et quand on me dit 350, je ne sais pas quoi, ce n’est pas mon problème, si vous voulez faire du shopping, des buildings, de l’immobilier, des appartements peut-être mais pour nous, c’est juste le sport. Qu’est-ce qu’on a fait pour la ville de Paris ? Combien de personnes viennent pour regarder Kylian, Messi et Neymar ? Les impôts ? On a fait beaucoup. J’espère que cela s’arrangera, on regarde les options. Avec le fair-play financier… Tous les grands clubs ont des stades de 60, 65, 80.000 places. Là, on arrive à un maximum, on ne peut pas faire plus ». Toutes les parties concernées se retrouveront après la Coupe du monde pour faire le point. Aucune possibilité n'est pour le moment écartée même si imaginer le PSG loin du Parc des Princes semble impossible pour de nombreux supporters parisiens.