Puel ‍: «Il y a eu une cassure après Barcelone»

Puel : «Il y a eu une cassure après Barcelone»

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L’entraineur lyonnais n’est pas le premier à le reconnaitre : l’élimination incontestable face à Barcelone a plombé le moral des joueurs de l’OL.

C’est la fin d’une époque pour Lyon, équipe des années 2000 et qui n’aura pas réussi à faire le sans-faute pendant une décennie entière. Un échec qui devait bien arriver un jour, et qui est tombé sur Claude Puel, dont Jean-Michel Aulas n’a pas hésité à louer la compétence, bien supérieure à celle d’un Alain Perrin selon ses propos. Néanmoins, l’OL a lâché ces dernières semaines, moralement et physiquement, et doit désormais revoir ses objectifs à la baisse. « Nous ne sommes pas au mieux depuis quelques temps au niveau mental. C’est l’OL. Il y a une grosse attente, un environnement particulier. Nous devons répondre à ces attentes. Il y a des difficultés depuis le début de saison. Cela doit nous servir pour finir cet exercice et pour la saison prochaine. Un joueur donne ce qu’il peut donner. Un joueur est un être humain. Ce groupe est fragilisé. Psychologiquement, il y a eu une cassure après Barcelone Nous vivons quelque chose qui peut s’expliquer humainement par rapport à un groupe et un club qui avaient des objectifs élevés qu’ils doivent réviser à la baisse. Cela arrive aussi ailleurs. Mais à Lyon, on se doit de rebondir très vite dans l’adversité », a demandé Claude Puel, bien conscient de devoir faire des choix à l’occasion des quatre derniers matchs, notamment en sollicitant plutôt les joueurs prêts à tous les points de vue pour ce dernier sprint.


« Ces 4 matchs sont importants. Il y a une cause commune tournée vers l’objectif déjà cité. Après, on verra… Mais nous aurons besoin de joueurs performants, bien dans leur tête. Cette situation peut nous servir », a assuré l’entraineur lyonnais, qui préfère prendre cet échec par rapport aux objectifs annoncés du bon côté, notamment au niveau de son expérience personnelle. « Cela fait partie d’une carrière de joueur, d’entraineur. Moi, je suis prêt. Cela ne me dérange pas, même si je ne souhaite pas ce genre de problème. L’entraineur est sur le devant de la scène ; il est la cible. C’est normal. L’entraineur est là pour prendre des coups. Je dois faire attention au groupe qui a besoin de sérénité pour avancer. Moi, l’adversité me fait avancer. Je considère cela très formateur », a même lancé l’entraineur des champions de France, qui devra très bientôt céder ce titre à Bordeaux ou Marseille.