OL ‍: Du goudron et des plumes pour Textor, Vincent Moscato déraille

OL : Du goudron et des plumes pour Textor, Vincent Moscato déraille

Freiné par la DNCG, John Textor doit finir de convaincre le gendarme financier du football français pour éviter la chute de l’Olympique Lyonnais. Une situation tendue qui ne plaît pas du tout à Vincent Moscato.

Ce coup de frein donné par la DNCG mercredi lors du passage de l’OL devant les gendarmes du foot français était à prévoir. Mais cela n’en est pas moins inquiétant. Malgré l’argumentaire de John Textor, le nouveau propriétaire de l’OL, de Thierry Sauvage, DG de l'OL Groupe, et d’Emmanuelle Sarrabay, directrice financière, le club rhodanien n’a pas réussi son oral. Par conséquent, la DNCG a demandé un « sursis à statuer dans l’attente d’éléments complémentaires ». Tout simplement parce que le projet présenté par Jean-Michel Aulas aux instances n’est plus le même. Du budget A, qui prévoyait un apport de 70 millions d’euros grâce à la vente de joueurs, l’OL est passé au budget B, avec beaucoup moins d’argent. Des nouveautés ont aussi été ajoutées, et c’est pour cette raison que le gendarme du foot français a décidé de fouiller plus en profondeur tout en donnant un laps de temps supplémentaire à Textor pour trouver les 60 ME manquants. Une situation un peu tendue que Vincent Moscato regrette avec ses mots très vindicatifs.

« Textor, c’est que du bluff »

« Il y a quelques mois, c’était l’euphorie autour de la reprise de l’OL par Textor. Les supporters étaient contents. Mais au final, le montage financier est bizarre. On n’y comprend rien, l’investisseur ne met pas ses sous. Ils promettent 100 millions d’euros, mais non, ils font des montages bidons. À la sortie, je ne suis pas content de voir ça. Car l’OL est obligé de vendre ses bijoux de famille, c’est-à-dire les joueurs, la section féminine, pour essayer d’équilibrer le budget et passer la DNCG. Aulas n’est pas né de la dernière pluie, mais il s’est débarrassé d’une épine qu’il avait dans le pied en vendant le club. Il savait que son pied commençait à gonfler fortement et que le truc était pourri. Pendant les discussions sur le rachat, les négociations ont traîné… Les gars qui mettent 800 ME dans une affaire qui ne rapporte rien, à part sur l’immobilier, ça m’a toujours étonné. Maintenant, l’OL est en danger, la DNCG ne rigole pas. Attention à la relégation. Ce serait une catastrophe pour le foot français. J’espère que Lyon va se sauver en trouvant l’argent, mais c’est un marché d’escrocs… Textor, c’est que du bluff. Il faut se méfier de ces fonds de pension, des investisseurs étrangers qui arrivent avec rien », a lancé le présentateur de RMC, qui espère que Textor présentera des garanties financières solides d’ici à la semaine prochaine, pour le bien de l’OL et de la L1.