Aulas ‍: «Puel nous a évité de prendre Faubert»

Aulas : «Puel nous a évité de prendre Faubert»

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Le président lyonnais est revenu sur l’importance de Claude Puel dans le recrutement de l’OL, passé et à venir.

La polémique lancée par L’Equipe au sujet du futur recrutement de l’OL, annoncé sous surveillance et non pas entre les mains de Claude Puel, a doublement fait réagir l’OL. Tout d’abord par un premier démenti très clair, ensuite par des précisions nécessaires de la part de Jean-Michel Aulas. Le président de l’OL a expliqué que Claude Puel, arrivé pendant l’été, n’était pas le responsable du recrutement à l’intersaison. « Comment imaginer qu’on puisse le placer sous surveillance pour le recrutement, alors qu’il n’est pas responsable du recrutement précédent, sauf pour Piquionne et Makoun ? En fait, c’est l’inverse ! C’est parce qu’il n’a pas fait le recrutement que nous n’avons pas eu la qualité de jeu que tout le monde espérait. Il en aura la responsabilité directe. Il est entraîneur général, responsable et de l’équipe professionnelle, et du recrutement Quel que soit le résultat de la saison, les départs et les arrivées, il aura la responsabilité du recrutement à 100 % pour les trois années qui lui restent. Je vais plutôt élargir son rayon d’action. Il va participer au conseil d’administration d’OL Groupe », a même avancé Jean-Michel Aulas, pour ce qui est une première pour un entraineur lyonnais.


Mais outre sur le sujet des futures arrivées au club, JMA a également tenu à apporter des précisions sur les recrutements passés du club, notamment ceux ratés, et ceux qui ont été évités grâce à Claude Puel cet hiver. « Il nous a évité de prendre Faubert. Cela aurait été une solution de facilité, et pas la bonne. Crespo ? Il a trente-quatre ans et il a marqué un but avec l’Inter... On aurait critiqué le recrutement de Fred, je comprendrais. Il nous a coûté 35 millions d’euros en quatre ans pour 34 buts. Et le recrutement de Cleber Anderson, que l’on paie pour qu’il joue au Brésil, me gêne plus », a préféré expliquer le président lyonnais, qui n’oublie pas que malgré sa nette domination sur le football français depuis une petite décennie, Lyon peut, comme tout le monde, se tromper dans un recrutement. Baros, Vairelles, Piquionne, Carew ou Elber en sont les preuves vivantes.