Amoindri à Nice dimanche, l'OL dénonce une injustice

Amoindri à Nice dimanche, l'OL dénonce une injustice

Icon Sport

Privé de plusieurs joueurs à Nice dimanche, l'OL devra également faire sans une grande partie de ses supporters.

Le déplacement des supporters de l’Olympique Lyonnais à Nice ce dimanche soir n’a pas été formellement interdit mais il est encadré. La préfecture des Alpes-Maritimes a pris la décision de limiter à 300 le nombre de supporters de l’OL autorisés à se déplacer sur la Côte d’Azur ce dimanche. Seuls les supporters qui se déplaceront avec les associations de supporters et encadrés par la gendarmerie nationale seront donc présents à l’Allianz Riviera.

L’Olympique Lyonnais ne pourra donc pas compter sur le soutien de tous les supporters qui souhaitaient faire le déplacement à Nice, où le parcage visiteur comporte plus de 1000 places. Dans un communiqué officiel, le club de John Textor s’est officiellement plaint de cette décision alors que la préfecture a également interdit aux supporters de l’OL de circuler dans le centre-ville de Nice et aux abords du stade ce dimanche.

Seulement 300 supporters de l'OL autorisés à Nice

« Le club regrette que le nombre de supporters Lyonnais autorisés soit limité à 300 personnes malgré les discussions engagées ces derniers jours avec les autorités pour augmenter les quotas et permettre à nos supporters déjà présents dans la région d’assister à la rencontre en toute sécurité » peut-on notamment lire dans le communiqué publié ce jeudi par le club rhodanien. Après deux défaites en championnat, face à Strasbourg lors de la première journée de Ligue 1 et contre Montpellier samedi soir au Groupama Stadium, l’OL aura l’obligation de réagir et de marquer ses premiers points de la saison sous peine d’entrer dans une véritable crise qui fragiliserait grandement l’entraîneur en place Laurent Blanc. C’est dans un contexte particulièrement hostile et privé d’une majeure partie de ses supporters que les Gones devront réaliser une grosse performance face à l’équipe de Francesco Farioli.