Le FC Nantes mis en examen, la justice regarde le mercato

Le FC Nantes mis en examen, la justice regarde le mercato

Icon Sport

Le FC Nantes et la justice, le match continue. Ouest-France révèle ce vendredi que le club de Loire-Atlantique a été mis en examen au début de l’automne dans le cadre d’une vaste enquête sur les transferts douteux, notamment en ce qui concerne des commissions copieuses versées à des agents qui n’ont pas de licence FFF, et ne devaient donc pas faire partie de ces transactions.

Ces derniers mois, Franck Kita, puis son père et propriétaire Waldemar Kita ont été entendus par les enquêteurs et les juges sur ce sujet complexe mais qui ont débouché sur une mise en examen. « La personne morale Société anonyme Sportive Professionnelle FC Nantes a été mise en examen le 21 septembre, représenté par son représentant légal, Monsieur Waldemar Kita », a fait savoir le procureur de la République de Rennes. Ce dernier a détaillé dans le quotidien de l’Ouest les détails des reproches formulés. « Les dirigeants du Football-club de Nantes auraient eu recours de façon récurrente, tout au moins depuis l’année 2015, à l’emploi d’agents sportifs non autorisés, en établissant des contrats d’agents sportifs et des contrats de travail de joueurs sous le couvert de prête-noms et ce, aussi bien dans le cadre de négociations de transferts de joueurs que dans le cadre de négociations des contrats de travail de joueurs », a fait savoir le juge Philippe Asturc.

Ce serait donc un exercice illégal d’une activité d’agent sportif, avec selon Ouest-France de faux contrats pour permettre aux intermédiaires de toucher des grosses commissions. Plusieurs agents bien connus du giron nantais en bénéficieraient. De son côté, Waldemar Kita a contesté tous les faits qui lui sont reprochés et assure avoir une « éthique » irréprochable avec l’appui d’un juriste issu de la LFP devenu secrétaire général du club depuis. L’affaire est donc toujours en cours, et toujours aussi complexe, mais l’étau se resserre sur les Canaris, dans ce dossier lancé en 2020 en raison d’un signalement par le parquet national financier.