FCN ‍: C’est chaud avec les ultras, les agents de sécurité fuient

FCN : C’est chaud avec les ultras, les agents de sécurité fuient

Pour mettre en place une politique plus stricte en tribunes, le FC Nantes a fait appel à un nouveau directeur sûreté et sécurité. Mais ses méthodes ne font pas l’unanimité, à tel point qu’une agence de sécurité ne souhaite pas travailler à la Beaujoire lors du match face à l’Olympique de Marseille ce vendredi soir.

Ça ne s’arrange pas entre la direction du FC Nantes et ses supporters. Depuis le début de la saison, des tensions sont apparues entre les ultras et le nouveau directeur sûreté et sécurité David Amaré. Ce dernier souhaite imposer différentes mesures à la Beaujoire comme l’interdiction de fumigènes ou de matériel d’animation avant les matchs. De quoi créer des conditions de travail dangereuses selon Even Safety. La société de sécurité, qui travaille avec le FC Nantes depuis 2022, et qui envoie habituellement 20 agents aux matchs à la Beaujoire, a décidé de zapper la rencontre face à l’Olympique de Marseille ce vendredi soir.

« Even Safety a pris la décision de se retirer de la Tribune Loire du Stade de la Beaujoire et par conséquent dans un premier temps également du stade, sans jamais fermer la porte à un retour, mais pas n'importe comment, peut-on lire dans le communiqué. Pourquoi une telle décision ? Quelques jours avant le premier match contre Toulouse, nous apprenons la nomination d'un nouveau DSS et notre entrée dans la Tribune Loire sans jamais avoir pu organiser une rencontre avec les responsables de la Brigade Loire, ce qui à notre sens est une erreur de communication. »

Les ultras vont protester

La société dénonce ensuite une « volonté de réforme assez radicale » qui ne permet pas à ses agents de travailler « dans une situation sereine juste pour l'application d'une politique sécuritaire non raisonnée et dont la mise en place n'est pas adaptée ». Pour Even Safety, les consignes données « ne feront qu'apporter un affrontement inévitable avec les supporters dans cette tribune ». « Nous ne pouvons accepter d'être le bras d'une politique dangereuse pour notre personnel », a expliqué l’entreprise, pendant qu’un groupe de fans, la Brigade Loire, prépare une réunion pour protester devant le stade avant le match face à l’OM.