Une vente de l’OM à l’Arabie Saoudite, il met les choses au clair

Une vente de l’OM à l’Arabie Saoudite, il met les choses au clair

Frank McCourt n'a pas grand chose à se reprocher sur ses investissements à l'OM, où il continue de miser gros chaque année. Mais un rachat du club par une puissance financière étrangère fait plus que jamais rêver. 

L’Olympique de Marseille est toujours entre les mains de Frank McCourt, qui n’a jamais rechigné à mettre la main à la poche. Mais dans la cité provençale, chez les suiveurs du club et même les anciens joueurs, on rêve toujours plus grand. Le fait que le PSG triomphe quasiment chaque année en Ligue 1 rend clairement jaloux les Phocéens, qui ne voit pas pourquoi le Paris version Qatar n’aurait pas un vrai adversaire sur le plan des moyens financiers à Marseille. Le rêve est en tout cas clairement émis par Samir Nasri, qui a toujours l’OM dans son coeur et évoque l’avenir de son club dans les colonnes du JDD. Pour l’ancien « Petit Prince », il n’y a pas grand chose à reprocher à Frank McCourt, ses investissements et même son équipe dirigeante, qui permettent d’apporter à l’OM une certaine stabilité et quelques ambitions. Mais l’idée est d’un jour voir encore plus grand jour et s’offrir un investisseur de poids à l’heure où l’Arabie Saoudite est souvent annoncée comme intéressée par le rachat du club provençal. 

La gestion familiale de McCourt, il n'en peut plus

« Une ville méditerranéenne, c’est toujours chaud. Mais à l’étranger, il n’y a pas de crises comme ça. Les supporters, c’est l’identité du club. Mais les violences, les menaces… On ne peut pas faire ça au club, ce n’est pas possible. À Marseille, tout est fragile. L’OM essaie d’avoir une stabilité au niveau des résultats. Frank McCourt a quand même mis de l’argent, même si c’est une fortune familiale. Quant à Pablo Longoria, je trouve qu’il fait du très bon travail avec les moyens qu’il a. Aujourd’hui, la situation financière du club est telle que, quand tu ne joues pas la Ligue des champions, si tu reçois une offre pour un joueur à 20-25 millions d’euros, tu es obligé de l’accepter. À titre personnel, j’aimerais bien qu’il y ait un autre investisseur, d’un autre pays, comme on l’a vu au PSG, pour élever le niveau de l’équipe, et même du championnat », a livré Samir Nasri, qui ne se cache pas en réclamant un changement de propriétaire dans les années à venir. Difficile pour le moment de savoir si cela en prend réellement la direction, tant l’Arabie Saoudite est évoquée depuis des années désormais, sans que le moindre fait concret ne vienne étayer cette possibilité.