OM ‍: Pierre Ménès craint pour la sécurité d’Evra

OM : Pierre Ménès craint pour la sécurité d’Evra

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Le mauvais début de saison de Patrice Evra et le comportement peu recommandable des supporters de l’OM a débouché sur un incident de taille ce jeudi à Guimaraes.

Copieusement insulté et chambré pendant tout l’échauffement, le latéral gauche a fini par directement régler ses comptes avec ces « supporters », frappant même l’un d’eux avec un coup de pied au visage. Bien évidemment, cette altercation va faire parler et a déjà provoqué l’ouverture d’une enquête interne qui pourrait déboucher sur le limogeage pur et simple de l’ancien joueur de Manchester United. A 36 ans, ce dernier a pratiquement dit bye-bye à son aventure marseillaise. Et même pour l’un de ses plus fidèles détracteurs, il n’y a pas de quoi se réjouir. Car si son geste et sa perte de sang-froid ne sont pas excusables, le comportement des supporters de l’OM est déplorable selon Pierre Ménès, et cela peut même rejaillir sur la vie quotidienne de Patrice Evra.

« Je n’ai même pas envie de l’accabler. D’abord parce que je n’aime pas hurler avec les loups - et j’ai longtemps été le seul à hurler à son sujet, a glissé le journaliste sur son blog. Et aussi parce que les supporters marseillais, capables de passer d’un jour à l’autre de l’amour à la haine et de mettre une pression de dingue sur les joueurs, ont parfois une attitude proche de l’insupportable. Attention, cela n’excuse en rien cette réaction inappropriée et inadmissible. Mais on peut aussi comprendre qu’il soit beaucoup moins bien moralement que ses vidéos le laissent croire et que ses nerfs aient lâché. Mais là, j’ai bien peur que cet incident mette un terme à sa carrière marseillaise. (…) Il risque de se faire purement et simplement licencier par le club. De toute façon, peut-il encore se promener dans les rues de Marseille en toute sécurité ? », a expliqué le consultant de Canal+, pour qui les supporters peuvent aller très loin. En janvier 2014 au cœur d’une crise sportive, les South Winners avaient même demandé à leurs adhérents de poursuivre les joueurs dans la rue et des les « humilier ».