En larmes à l’OM, Samba a pris sa revanche

En larmes à l’OM, Samba a pris sa revanche

Considéré comme l’un des meilleurs gardiens au monde, Brice Samba reste marqué par ses difficultés rencontrées à l’Olympique de Marseille. Le portier du Racing Club de Lens, totalement barré par Steve Mandanda, avait quitté le club phocéen en larmes et la tête pleine de doutes sur son avenir.

En signant au Racing Club de Lens l’été dernier, Brice Samba n’avait peut-être pas imaginé une première saison aussi aboutie. Le Lensois, sans parler de la deuxième place obtenue en Ligue 1, avec une qualification directe pour la Ligue des Champions, a gagné sa place en équipe de France et le prix du meilleur gardien du championnat aux Trophées UNFP. Mieux, le Franco-Congolais fait partie des 10 nommés pour le Trophée Yachine, qui récompensera le meilleur gardien de la saison à la cérémonie du Ballon d’Or.

Quelques années en arrière, Brice Samba était bien loin d’imaginer un tel destin. Lui qui n’avait pas été conservé par l’Olympique de Marseille en 2017. « J’ai beaucoup pleuré cet été-là, s’est souvenu l’ex-doublure de Steve Mandanda interrogée par le quotidien Ouest-France. J’avais 23 ans, je tourne la tête à droite, à gauche, et je vois qu’il n’y a plus personne. Je suis retourné chez mes parents comme tous les étés, mais j’avais cette fois beaucoup plus de valises. Je ne savais pas quand j’allais reprendre le football. Personne ne venait, ça traînait, je m’entraînais tout seul, c’était dur. »

« Je n’avais plus personne »

« Si j'ai pensé que tout pouvait s'arrêter ? Honnêtement, je n'y ai jamais pensé, a-t-il nié. Je n'avais pas perdu toutes mes qualités en cinq ans. Mais se retrouver sans club, en n'ayant jamais pu montrer mes qualités, ça fait énormément réfléchir. Je n'avais plus personne. C'était très dur et heureusement qu'il y avait ma famille car cela aurait pu être compliqué. On est très croyant et mon père me répétait que les voies de Dieu ne sont jamais simples. Il avait raison de continuer d'y croire et me le dire. » Finalement, c’est l’Olympique de Marseille qui a de quoi regretter sa décision.