Ribéry ‍: « ‍Il n’y a pas de caïds chez les Bleus ‍»

Les barrages approchent et l’équipe de France sera sous grosse pression face à l’Ukraine, contre qui elle aura le statut de favori, même si elle n’a pas eu celui de tête de série. Pour se sortir de cette double confrontation sans droit à l’erreur, les Bleus compteront sur celui qui a été peut-être le meilleur joueur européen de l’année 2013 : Franck Ribéry. Ce dernier accepte ce rôle de leader, qu’il a pris depuis quelques mois désormais, mais demande également, comme son sélectionneur Didier Deschamps, une union sacrée autour de l’équipe de France. Une manière de défendre l’ambiance qu’il règne au sein des Tricolores, où tout le monde ne se tire pas dans les pattes assure le joueur du Bayern Munich. 

« Mais tout va très bien. Le coach a su imposer ses règles, une discipline. Le seul patron, c'est lui. Personne ne fait sa loi. Il n'y a pas de caïds. Tout le monde est très content. Les joueurs savent qu'ils n'ont pas le droit à l'erreur. Les plus jeunes, on les aide. Pour qu'ils ne commettent pas les mêmes erreurs que nous. La France est une grande nation de foot. Porter son maillot, c'est une responsabilité énorme. Certains joueurs ont du mal à jouer libérés. Ils se mettent un peu trop de pression, ont peur de mal faire, d'être critiqués. Pourtant, la pression, elle est d'abord sur Benzema, Lloris, Abidal, Évra ou moi. Nous, nous n'avons pas le droit à l'erreur. Cette pression ne me dérange pas. La pression est identique en sélection ou au Bayern.  Tout le monde ne peut pas nous aimer, mais il faut faire la part des choses, ne pas oublier que nous sommes des humains. Être soutenu, ça fait du bien. Que ce match contre l'Ukraine soit une fête ! Les deux derniers matches à Paris, les supporters chantaient. C'est beau et c'est mieux, non ? », a expliqué Franck Ribéry dans les colonnes de L’Equipe. Seule certitude, le semblant de réconciliation aperçu contre l’Australie et la Finlande passera forcément par une victoire et une qualification devant l’Ukraine.