JO ‍: Dupraz a la solution pour le casse-tête de Thierry Henry

JO : Dupraz a la solution pour le casse-tête de Thierry Henry

Déterminé à présenter l’équipe la plus compétitive possible aux Jeux Olympiques de Paris, Thierry Henry se heurte aux réticences de certains clubs. Plusieurs formations, non tenues de libérer leurs joueurs pour ce tournoi hors calendrier FIFA, refusent de coopérer. Une situation tout à fait compréhensible pour Pascal Dupraz.

La Fédération Française de Football devait bien s’y attendre. Dans la mesure où les Jeux Olympiques ne figurent pas dans le calendrier de la FIFA, les clubs n’ont pas l’obligation de libérer leurs joueurs pour le tournoi olympique. Le Real Madrid refuse donc de libérer ses Français, tandis que le Stade Rennais affiche clairement ses réticences. Rien d’anormal pour le consultant Pascal Dupraz.

« Franck Haise a parfaitement résumé la situation. Quand on interroge les entraîneurs, ce ne sont pas eux que l'on devrait interroger, ce sont les dirigeants qu'il faut interroger, ce sont les bailleurs de fonds, ceux qui payent, a réagi le chroniqueur de RMC. Parce que l'entraîneur va au feu, il va dire que bien sûr, tous les entraîneurs souhaitent que les joueurs qu'ils entraînent aillent faire les JO parce que c'est un rêve, parce que c'est une consécration, c'est un aboutissement. »

« Mais le problème c'est que le CIO, ce n'est pas eux qui payent les joueurs, ce sont les actionnaires des clubs qui les payent, a nuancé le coach libre. Et quand vous êtes dans la situation de Rennes, je ne prends que celle-ci, ils sont peut-être en passe de finir quatrièmes de Ligue 1. Pendant le tournoi olympique, il y aura un tour préliminaire de la Ligue des Champions. Vous vous rendez compte s'ils ont quatre, cinq ou six joueurs... Parce que Rennes a quatre, cinq ou six joueurs dans la pré-liste de 100 joueurs de Thierry Henry et ça peut durer jusqu'au 24 mai. »

Dupraz pointe le règlement

« Vous avez les clubs qui ont le spectre de connaître la liste jusqu'au 24 mai, le championnat sera à peine fini ou pas totalement, il y aura encore des barrages. Donc c'est difficile, a expliqué Pascal Dupraz, avant de pointer le règlement. Et la deuxième chose, ça concerne les instances, comment se fait-il que les JO ne soient pas inscrits dans les dates FIFA obligatoires ? Ce n'est pas de la faute des entraîneurs, des clubs, des actionnaires. Si on veut que le foot fasse partie des JO, inscrivez-le ! »