EdF ‍: Pierre Ménès assume totalement ses critiques contre les Bleus

EdF : Pierre Ménès assume totalement ses critiques contre les Bleus

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En l'espace d'un match, les critiques qui tombaient sur l'équipe de France depuis le début du Mondial ont finalement disparu.

Un changement de ton qui n'est pas sans rappeler 98 où une majorité de gens, et pas que les journalistes, avaient taillé les Bleus avant de s'enflammer totalement en pointant du doigt ceux qui avaient osé critiquer Aimé Jacquet. Bref, on ne refera pas l'histoire, mais force est de constater que les Bleus ont retourné la tendance et c'est tant mieux. Pas très confiant avant France-Argentine, Pierre Ménès assume totalement ce qu'il a dit et écrit avant le match et ce dimanche il se réjouit ouvertement de ce que l'équipe de Didier Deschamps a montré contre Lionel Messi et ses coéquipiers.

« Nombre d’entre vous vont évidemment me reprocher mes critiques et mon pessimisme. Mais moi je commente les matchs au jour le jour et je n’attends pas le cul dans mon canapé que la compétition se termine pour me lancer. Je prends mes risques, j’assume ce que je pense. Je pensais que les Argentins seraient plus dangereux offensivement. Je ne pouvais pas imaginer que Sampaoli - ou Messi, parce qu’on ne sait plus qui fait l’équipe - jouerait sans Agüero, sans Higuain, sans Dybala ni Lo Celso. En fait les meilleurs joueurs argentins étaient sur le banc. Tant mieux pour l’EdF qui a su profiter des insuffisances défensives de l’Argentine et des insuffisances de coaching de son sélectionneur. Voilà, maintenant le match qui arrive est désormais le plus important, avec une place en demi-finale en jeu. En cas de qualification, les Bleus auront déjà réussi leur mondial et pourront rêver à mieux, explique Pierre Ménès, qui a savouré ce match. On attendait un match fondateur après un premier tour extrêmement triste. On a eu droit à 7 buts, on a vibré et pris du plaisir et moi, c’est comme ça que j’ai envie de voir cette équipe de France à qui j’ai longtemps reproché de ne pas avoir de style. Cette identité de jeu, on la connaît désormais : c’est la contre-attaque. »