Duverne ‍: « ‍J'ai vu bien pire à l'OL que l'affaire Anelka-Domenech ‍»

Duverne : « J'ai vu bien pire à l'OL que l'affaire Anelka-Domenech »

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Son jet de chronomètre sur le terrain d'entraînement de Knysna avait fait le tour du monde. l'été dernier Après un bref passage en tant qu'entraîneur adjoint à Arles-Avignon, avec le succès que l'on connait, Robert Duverne est désormais le préparateur physique d'Aston Villa, où il a rejoint Gérard Houllier, côtoyé par le passé à Lyon. Dans les colonnes de Sud-Ouest, l'ancien préparateur de l'équipe de France revient sur le clash entre Raymond Domenech et Nicolas Anelka à la mi-temps de France-Mexique lors de la dernière Coupe du monde, et ne comprend pas tout ce que les médias ont fait dessus.

« Était-ce intéressant de parler de tout cela ? Moi j'ai vu bien pire dans les vestiaires de l'Olympique lyonnais, des mecs qui ont failli en venir aux mains. Ce qui s'est passé entre Nico et Raymond, c'est du pipi de chat ! Est-ce que c'est une bonne idée de faire cette Une ? C'est une connerie monstre. C'est une envie de faire du mal. C'est gratuit et ça rapporte beaucoup de pognon. L'équipe tient sa finale ! Le fond de l'article est nul, je vous le dis, je sais écrire aussi. L'article est nul, l'édito est nul, sans fondement. Heureusement, il n'y a pas de faute de grammaire, ni d'orthographe… », a lâché Robert Duverne, qui n'a pas du tout apprécié la manière dont les joueurs ont réagi au renvoi d'Anelka, avec une grève mal venue.

« On ne dit pas que la grève est liée à l'article. Elle l'est, parce que la Fédé réagit à l'article et la manifestation des joueurs va à l'encontre de la décision de la Fédé d'exclure un joueur suite à l'article. L'outil n'est pas bon, ne pas participer à l'entraînement pour manifester, ce n'était pas une bonne idée. Si les joueurs avaient plutôt exigé le départ des journalistes avant de s'entraîner, les choses auraient été différentes. Cela aurait été un boycott et aurait correspondu à leur lettre. Aulas aurait fait un communiqué, et voilà. Ensuite, tout le monde s'en est mêlé, c'est devenu une affaire nationale et Roselyne est arrivée… », constate dans le quotidien régional l'ancien préparateur physique des Bleus.