Coman privé d'un but, la France arnaquée par l'UEFA

Coman privé d'un but, la France arnaquée par l'UEFA

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La France pensait bien avoir réussi à s'imposer en Grèce grâce à un but de Kingsley Coman. Mais l'arbitre a décidé du contraire en l'absence de la goal-line technology. 

La décision prise par Daniel Siebert, l'arbitre allemand du match Grèce-France de ne pas accorder le but que pensait avoir marqué Kingsley Coman à l'entame du temps additionnel, mardi soir à Athènes, a choqué pas mal de monde au sein des Bleus et de ses supporters. Si l'on en croit les images de TF1, qui ne sont cependant pas dans l'axe précis de la ligne de but, le ballon a bien franchi cette ligne, et le joueur du Bayern Munich avait donc bien donné la victoire aux siens, lesquels auraient fait un Grand Chelem lors des qualifications pour l'Euro 2024 et auraient également fini l'année 2023 à la première place du classement FIFA.

Ce qui étonne tout le monde, c'est que l'on a découvert à cette occasion que si l'arbitre bénéficiait de la VAR, il n'y avait pas de goal-line technology à sa disposition et il ne pouvait donc pas avoir la certitude technique que le ballon avait franchi la ligne du but d'Odysseas Vlachodimos. De quoi faire rager les joueurs français. Le règlement de l'UEFA est clair, si la goal-line technology sera obligatoire lors de l'Euro 2024, elle ne l'est pas lors des qualifications, chaque pays pouvant décider, ou non, de l'installer. La Grèce ne l'a pas fait, sachant pourtant que l'AEK Athènes, qui joue dans ce stade, l'utilise lors de ses matchs européens.

Du côté d'Antoine Griezmann, on en voulait plus à l'UEFA qu'à la Grèce. Et l'attaquant de l'équipe de France n'a pas fait dans la dentelle. « Pour faire le Grand Chelem, il a manqué la goal-line technology. L'UEFA a beaucoup d'argent et ils n’arrivent pas à mettre tout au point pour que l’on sache s’il y a but ou non, il faut en demander plus de la part de l’UEFA. S'ils veulent qu'on fasse beaucoup de matchs, alors on leur demande plus de technologie », a lancé, au micro de Saber Desfarges, Antoine Griezmann. Et Didier Deschamps a, lui aussi, regretté ce choix de ne pas utiliser un équipement aussi simple que la goal-line technology à ce niveau de la compétition. « C’est pour le moins surprenant, car on est au très très haut niveau avec des phases de qualification. Certes, il n’y avait pas une qualification en jeu, mais si on avait dû jouer notre billet pour l’Euro ici il n’y aurait pas eu plus de goal line qu’aujourd’hui. J’ai discuté avec les arbitres, à partir du moment où ils estiment qu’à 99% il y a but et qu’à 100 il n’y a pas but, car il n’y a pas toujours une image qui est complètement latérale par rapport à la ligne », faisait remarquer le sélectionneur national.