Peter Bosz viré de l'OL, l'implacable logique

Peter Bosz viré de l'OL, l'implacable logique

Icon Sport

Formé à Lyon, champion de France avec les Gones en 2004, Romain Sartre, 39 ans, est aujourd'hui conseiller en gestion de patrimoine. Selon lui, Peter Bosz n'est plus l'homme de la situation à l'Olympique Lyonnais. 

Le mal est peut-être profond. Très décevant huitième de Ligue 1 à quatre journées de la fin de cette saison 2021/2022, l'Olympique Lyonnais pourrait bien ne pas disputer l'Europe la saison prochaine. Ce qui serait vécu comme un véritable cataclysme sur les bords du Rhône, assurément. Pour le site Olympique-et-Lyonnais, Romain Sartre, ancien défenseur central de l'OL, a été amené à livrer ses impressions sur la situation actuelle. Selon lui, le coach Peter Bosz est l'un des premiers responsables : « À l’instar de tous les coachs, il a des principes de jeu. C’est important d’en avoir mais c’est encore plus important de les mettre en place. Il n’y est pas parvenu alors qu’il y a quand même un bel effectif cette saison. Il n’a jamais réussi à trouver la bonne formule. Dans le football, il n’y a qu’un seul juge de paix, ce sont les résultats. Force est de constater que, pour le moment, l’OL réalise une saison décevante. » Il va même plus loin dans son raisonnement. 

Pour Sartre, c'est l'Europe ou la porte pour Bosz

Pour l'ancien joueur de Sedan, Lens ou encore Nîmes, l'avenir de Peter Bosz, pourtant lié au club jusqu'en 2023, doit dépendre exclusivement de la qualification ou non de Lyon pour une coupe d'Europe la saison prochaine. « Malgré les récentes déclarations du président Aulas, j’ai du mal à imaginer Peter Bosz encore en poste la saison prochaine si le club ne parvient pas à être européen. J’ai du mal avec ce football moderne où l’on veut absolument révolutionner une équipe tactiquement. Pour moi, il faut revenir à la base qui est d'avoir un vrai esprit d’équipe et une colonne vertébrale forte. Aujourd’hui, il y a trop d’individualisme », a ainsi expliqué Romain Sartre. Jean-Michel Aulas changera-t-il son fusil d'épaule en fonction du classement final de son équipe ?