OL ‍: Lyon dit non, Galtier coûte trop cher ‍!

OL : Lyon dit non, Galtier coûte trop cher !

Ce dimanche soir, Christophe Galtier sera à Lyon avec l'équipe de Lille. Mais le coach du LOSC ne succédera pas à Rudi Garcia, sauf retournement de situation.

L’affiche OL-LOSC programmée ce dimanche soir au Groupama Stadium dans le cadre de la 34e journée de Ligue 1 est incontestablement le plus gros match du week-end, d’autant que le Paris Saint-Germain ne s’est pas raté contre Metz. Pour Lille il s’agit de reprendre les commandes du championnat, tandis que pour Lyon il faut impérativement s’imposer pour encore rêver et surtout revenir sur le podium de L1. Sur les deux bancs, deux entraîneurs qui se connaissent bien et qui ont eu l’occasion de travailler dans le camp d’en face. Mais pour Christophe Galtier et Rudi Garcia, il s’agit probablement de leurs derniers matchs aux commandes respectivement de l’OL et du LOSC. En fin de contrat, l’actuel coach lyonnais n’a pas reçu de prolongation de contrat de la part de Jean-Michel Aulas, et depuis quelques semaines, la rumeur fait de Christophe Galtier, lié jusqu’en 2022 avec Lille, le possible successeur de Garcia à Lyon. Mais ce dimanche, à quelques heures du rendez-vous entre les deux techniciens français, l’hypothèse de voir le technicien lillois dire oui à Juninho et à Jean-Michel Aulas prend du plomb dans l’aile.

L’Equipe affirme que la concurrence de Nice est trop forte pour l’Olympique Lyonnais, prêt à faire un effort financier pour recruter Christophe Galtier, mais pas à tout casser. En effet, l’entraîneur de Lille est la priorité des priorités pour le Gym, et Jim Ratcliffe, patron d’Ineos et propriétaire du club azuréen, aurait même accepté de verser un salaire de 360.000 euros par mois à Christophe Galtier, soit le double que ce qu'il gagne actuellement au LOSC. Une offre sur laquelle les dirigeants de l’OL ne veulent pas s’aligner, préférant faire venir un technicien qui est actuellement libre. Christophe Galtier, qui a plusieurs fois démenti, avoir négocié avec Jean-Michel Aulas, disait donc vrai, Nice a frappé trop fort pour cela.