Superbe geste au Betis, Fekir a tout gâché

Superbe geste au Betis, Fekir a tout gâché

Après huit mois d’absence liés à une blessure au genou, Nabil Fekir a fait son retour sur les terrains. Le milieu offensif du Betis Séville a même eu l’opportunité rêvée de débloquer son compteur cette saison. Mais contre l'Aris Limassol jeudi, le Français n’a pas profité du joli geste de son coéquipier Isco.

Nabil Fekir était très attendu. Victime d’une grave blessure à un genou en février dernier, le milieu offensif du Betis Séville a retrouvé la compétition huit mois plus tard. Pour son retour, l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais a eu droit à une énorme ovation des supporters lors de son entrée face à Majorque (2-0) samedi en Liga. Et les fans andalous ne sont pas les seuls à savourer sa réintégration. Son nouveau coéquipier Isco, arrivé pendant le mercato estival, lui a réservé une belle attention jeudi en Ligue Europa.

Le Betis Séville menait déjà 2-0 contre l’Aris Limassol (4-1 score final) lorsque Nabil Fekir a remplacé Luiz Henrique à la 75e minute, au moment où son équipe venait d’obtenir un penalty. Tireur désigné, Isco aurait pu en profiter pour alimenter ses statistiques. Mais le meneur de jeu a préféré donner le ballon au Français pour lui permettre de débloquer son compteur cette saison. Un joli geste de la part de l’ancien joueur du Real Madrid, qui ne regrette absolument pas sa décision même si Nabil Fekir a manqué le penalty.

Isco explique son geste

« Le penalty laissé à Nabil Fekir ? C'est venu tout seul, a expliqué l’Espagnol. Je suis sûr que n'importe qui dans l'équipe aurait fait la même chose. C'est quelque chose que j'aimerais qu'on fasse pour moi si j'étais blessé pendant longtemps. C'est dommage qu'il n'ait pas pu le mettre. Mais je suis content de jouer avec lui, je suis content des minutes qu'on a jouées ensemble, on a pris beaucoup de plaisir, on a eu des occasions pour marquer plus de buts. » Trois minutes après son échec, l’international tricolore a quand même délivré une passe décisive pour Marc Roca.