Manchester City en D3, Guardiola calme les rageux

Manchester City en D3, Guardiola calme les rageux

Après la pénalité de 10 points infligée à Everton, Manchester City peut craindre le pire. Le club mancunien, accusé d’avoir commis 115 infractions au fair-play financier en Angleterre, risque une rétrogradation. Pas de quoi affoler le manager Pep Guardiola pour le moment.

Manchester City est attendu de pied ferme. A cause d’un déficit trop important, Everton a écopé d’une pénalité de 10 points, soit la sanction sportive la plus lourde de l’histoire de la Premier League. Beaucoup estiment la sanction trop sévère et se demandent quelle sera la punition de Manchester City. Rappelons que les Citizens sont accusés d’avoir commis 115 infractions au règlement financier anglais.

Le verdict pourrait aller jusqu’à une rétrogradation pour le champion d'Angleterre. Ce qui n’a pas l’air d’inquiéter le manager Pep Guardiola pour le moment. « Je répondrai quand j'aurai la sentence, a réagi l’Espagnol face aux journalistes. Vous m'interrogez comme si nous étions déjà coupables et punis. Pour l'instant, nous sommes innocents. Mais attendez et voyez si la culpabilité est prouvée. »

« Je sais ce que les gens veulent, je le sens, a poursuivi le technicien. Mais attendez de voir ce qui se passe avec la sanction et ensuite nous viendrons vous expliquer. Mais mon avenir ici ne dépend pas de ma présence en Premier League ou en League One (D3 anglaise). C'est à nos avocats de nous défendre devant le juge, qui rendra une décision. Mon opinion n'a jamais changé, nous prenons notre temps, nous attendons et nous verrons ce que nous décidons de faire, puis on acceptera les solutions. »

Guardiola répond aux critiques

« Je ne dirai pas un mot sur Everton, je ne connais pas la réalité. Mais j'ai demandé et ce sont deux cas complètement différents. Je sais que les gens disent : "pourquoi City ne vas pas en Ligue Europa Conférence ?", mais attendez et il se passera ce qui devra se passer. Les gens lisent que nous devrions être relégués, bien sûr... Mais personne ne sait ce qu'il en est. Tous ceux qui le disent n'ont pas lu le communiqué », a défendu Pep Guardiola, toujours persuadé de l’innocence de ses dirigeants.