PSG-MU ‍: L’émir utilise sa famille pour berner l’UEFA

PSG-MU : L’émir utilise sa famille pour berner l’UEFA

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Alors que l’UEFA interdit à un propriétaire de posséder deux clubs qui disputent la même compétition, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, déjà à la tête du Paris Saint-Germain, espère racheter Manchester United. Pour y parvenir, l’émir du Qatar semble parti pour utiliser Hamad bin Jassim bin Jaber Al Thani, membre de sa famille.

C’est un jour décisif pour le rachat de Manchester United. Ce vendredi, les offres concrètes des potentiels repreneurs sont attendues. Plusieurs candidats devraient officialiser leur intérêt, à commencer par le Qatar dont la proposition pourrait dépasser celles de la concurrence. Reste à savoir qui sera l’auteur de cette tentative.

Un investisseur déjà connu en Angleterre

Ces dernières semaines, plusieurs sources ont évoqué le vif intérêt du cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Une information d’abord étonnante dans la mesure où le propriétaire du Paris Saint-Germain via Qatar Sports Investments ne peut posséder deux clubs qui participent à la même compétition. Mais on apprenait très vite que l’émir du Qatar pensait contourner le règlement de l’UEFA. Et L’Equipe a peut-être une idée sur sa stratégie.

En effet, le site du quotidien sportif affirme que l’offre ne viendra pas du cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, mais plutôt d'un membre de sa famille. Présenté comme l’un des hommes les plus importants du Qatar, et déjà à l’origine de nombreux investissements immobiliers en Angleterre, Hamad bin Jassim bin Jaber Al Thani (63 ans) ferait partie des fonds privés déterminés à racheter Manchester United.

L’ancien premier ministre et ministre des affaires étrangères du Qatar serait associé à son fils Jassim bin Hamad bin Jaber Al Thani, et aurait l’intention de nommer un président délégué si leur dossier était choisi. Difficile de ne pas y voir une manœuvre de l’émir dont le nom ne peut pas apparaître sur l’offre présentée. En tout cas, la tentative des Qataris suscite pas mal de craintes en Angleterre, où un organisme de défense des droits de l’homme a déjà alerté l’UEFA.