Derrière l’incroyable trio Cavani-Neymar-Mbappé, ce n’est pas le grand vide à Paris. Si les autres joueurs offensifs peinent à se faire remarquer, il y a un défenseur qui empile les buts, avec son club et son équipe nationale. Il s’agit de Thomas Meunier, qui possède depuis le début de saison des statistiques d’attaquant, et qui a sorti le PSG d’un bien mauvais pas à Dijon samedi dernier, avec un doublé dont un improbable but vainqueur dans les arrêts de jeu. Néanmoins, à Anderlecht et devant sa famille et ses proches en Belgique, le défenseur droit a suivi toute la rencontre du banc de touche, laissant sa place à un Daniel Alves pas très inspiré. Les gros plans à répétition du réalisateur belge de la rencontre n’ont fait qu’accentuer cette décision d’Emery, qui a semblé légèrement insensible à la situation de l’ancien de Bruges. Les médias belges s’en sont étonnés, tout comme Pierre Ménès, pour qui c’est une occasion manquée de montrer qu’il était capable de mettre son groupe en confiance.
« Pas être foutu de faire entrer Thomas Meunier devant sa famille, quel psychologue. Vu le niveau d’Alves, il pouvait jouer quelques minutes devant sa famille. Mais quand tu n’en a rien à branler. (Il est) obligé de faire de la psychologie, avec des égos pareils », a lancé le consultant de Canal+, pour qui Unai Emery a fait un mauvais choix. Néanmoins, l’entraineur espagnol a fait entrer Draxler, Lo Celso puis Di Maria, qui ont permis aux joueurs offensifs de se reposer avant le match à Marseille quatre jours plus tard, et c’est certainement ce qui a été pris en ligne de compte en priorité.
Non du tout. Vu le niveau d’Alves il pouvait jouer qq minutes devant sa famille. Mais quand tu en as rien à branler
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 19 octobre 2017