PSG ‍: Al-Khelaïfi provoque un clash entre politiques

PSG : Al-Khelaïfi provoque un clash entre politiques

Déterminé à quitter le Parc des Princes, le patron du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi peut compter sur le soutien de Valérie Pécresse. La présidente de la région Île-de-France veut aider le club francilien pour la construction d’un nouveau stade. Une initiative qui déplait fortement à la mairie de la capitale.

Nasser Al-Khelaïfi ne négociera plus. La semaine dernière, le président du Paris Saint-Germain, agacé par le refus de la mairie de Paris, a abandonné l’idée de racheter le Parc des Princes. Le dirigeant se focalise désormais sur la construction d’un nouveau stade. Et pour atteindre son nouvel objectif, le Qatari peut compter sur le soutien de Valérie Pécresse. « On ne peut pas laisser le PSG dans l’impasse », confiait la présidente de la région Île-de-France au quotidien Le Parisien vendredi.

« Je vais saisir l’Établissement public foncier d’Île-de-France, qui gère toutes nos réserves foncières, pour lancer des recherches correspondant au cahier des charges du PSG, poursuivait-elle. Il faut garantir au PSG un avenir rayonnant et durable en Île-de-France. » Plus que de simples paroles, il s’agit d’une réelle volonté de Valérie Pécresse qui a envoyé un message sur WhatsApp à tous les maires des villes franciliennes de plus de 10 000 habitants afin de trouver un site pour le champion de France en titre.

La mairie de Paris n'a pas aimé

Pour le moment, l’initiative n’a rien donné. Mais parmi les réponses obtenues depuis dimanche soir, celle de la mairie de Paris se distingue. « Chère Valérie, nous avons un stade porte de Saint-Cloud qui est prêt à être rénové, a lâché le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire, dans des propos relayés par France Bleu. Si tu crois que le PSG doit rester au Parc des Princes, tu peux nous aider plutôt que nous tirer dans le dos. »

Taclée, Valérie Pécresse a assuré ne pas être « responsable de vos relations avec le club ». Mais Emmanuel Grégoire estime que « sortir dans la presse sans même nous prévenir sur ce sujet est contestable... N'importe lequel d'entre nous peut avoir des difficultés avec un concessionnaire ou un délégataire, je ne me verrais pas le déjuger publiquement... » Manifestement, la présidente de la région Île-de-France a choisi son camp.