Le PSG rêve de la SuperLigue, l'UEFA va pleurer

Le PSG rêve de la SuperLigue, l'UEFA va pleurer

Grand combattant de la SuperLigue devant les médias et au soutien des institutions sur ce sujet, le PSG et Nasser Al-Khelaïfi cachent bien leur jeu car ce projet fait saliver le club parisien.

La double confrontation entre le PSG et le FC Barcelone qui arrive a le don de faire délier les langues. L’apport économique du Qatar mal jugé en Espagne, les transferts houleux entre les deux clubs, les relations tendues entre les dirigeants, les médias se font largement l’écho de la manière dont Paris et le Barça se détestent. Et pourtant, pendant longtemps, l’Emirat, via Qatar Foundation ou Qatar Airways, a été le sponsor principal du club catalan, versant plus de 200 millions d’euros à la formation espagnole sur la durée de leur contrat. Mais la rivalité avec le PSG a fini par prendre le dessus, et désormais Nasser Al-Khelaïfi aime à se servir dans l’effectif barcelonais, comme il a pu le faire avec Neymar, Messi ou Dembélé.

Mais en dehors du marché des transferts, il y a un sujet clivant qui semblait littéralement opposer les deux clubs. Très proche de l’UEFA, le PSG a toujours fait savoir qu’il était fermement opposé au projet de SuperLigue, porté par la Juventus, mais surtout le Real Madrid et le FC Barcelone, qui sont les deux seuls membres fondateurs encore concernés officiellement par cette aventure. Même si pour le moment, cela reste une coquille presque vide, le projet demeure une menace aux yeux de l’UEFA, qui craint de voir la SuperLigue se lancer avec des moyens financiers importants et des clubs européens qui rejoignent un jour le projet.

Le PSG prêt à trahir l'UEFA ?

Mais jusqu’à présent, la fermeté de l’UEFA et l’appui sans faille de Nasser Al-Khelaïfi, devenu patron de l’ECA (l’association européenne des clubs) à la place de l’ancien dirigeant de la Juventus, ont été décisifs. Et pourtant, selon Le Parisien et son journaliste spécialisé Dominique Sévérac, cette posture n’est que de façade car le PSG n’a « jamais été contre l’idée d’une SuperLigue ». C’est uniquement par intérêt, dans le fair-play financier ou pour avoir plus de poids que celui que devrait avoir le champion de France, que Paris va dans le sens de l’instance européenne. Une révélation qui risque de faire du bruit, et conforte en tout cas les propriétaires de la SuperLigue, persuadés que tout le monde lâchera l’UEFA si jamais le vent venait à réellement tourner dans les années à venir. D’ailleurs, l’instance européenne sera attendue au tournant la saison prochaine avec son nouveau projet de Ligue des Champions qui pour le moment ne fait pas l’unanimité.