Pour Aulas, le PSG va se planter avec le fair-play financier

Pour Aulas, le PSG va se planter avec le fair-play financier

Photo Icon Sport

Ce dimanche soir, Lyon se rendra au Parc des Princes pour y défier le PSG, dans un duel qui s’annonce, sur le plan du classement, de l’effectif et des moyens financiers, assez déséquilibré. Un changement radical lié à l’investissement massif des nouveaux dirigeants qataris, et qui fait quelque peu grincer des dents du côté rhodanien. Jean-Michel Aulas a beau régulièrement clamer que la nouvelle manne financière du PSG et de BeInSport redonne de l’allant au football français, il ne se prive jamais de rappeler que le fameux contrat à 200 ME entre l’office de tourisme du Qatar (QTA) et le club parisien ne peut pas passer en l’état auprès de l'instance européenne créée pour cela par Michel Platini. 

« Le fairplay financier, j’ai envie d’y croire. Si vous ne laissez pas la possibilité à un actionnaire de combler sans cesse les déficits, vous raréfiez les capitaux, et vous limitez automatiquement la spirale inflationniste que nous connaissons sur les hauts salaires. Il faut espérer toutefois que l’UEFA parvienne à imposer sa loi. Pour l’instant, les choses sont bordées. On parle de fair value (ndlr : valeur juste), donc un contrat de sponsoring comme celui qui lie le PSG à l’office du tourisme du Qatar ne devrait pas tenir. Reste à savoir quelle sera la réponse de Bruxelles, si des clubs sanctionnés saisissent les instances européennes. Jusqu’à présent, la Commission reste sur une position très libérale. Le salary cap par exemple, elle n’en veut pas », a expliqué, dans les colonnes du Nouvel Observateur, un Jean-Michel Aulas qui mise beaucoup sur l’avenir et les apports financiers de son stade, et demeure persuadé que l’investissement quasiment sans fond des Qataris avec le PSG ne convaincra pas l’UEFA.