Vente OM ‍: L'Arabie Saoudite freine d'un seul coup

Vente OM : L'Arabie Saoudite freine d'un seul coup

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L'Arabie Saoudite est censée n'avoir aucune limite sur le plan financier. Cependant, le célèbre PIF (Fonds Public d'Investissement d'Arabie Saoudite) est rappelé à l'ordre par les marchés financiers et doit provisoirement se calmer.

Les supporters de l’Olympique de Marseille sont nombreux à suivre l’actualité des investissements saoudiens, étant persuadés, ou du moins certains d’entre-eux, que le fonds souverain d’Arabie Saoudite va racheter l’OM à Frank McCourt. Cependant, le quotidien économique Les Echos révèle que le fameux PIF tente actuellement de remplir ses caisses, car ses réserves financières sont en chute libre, même s’il ne faut pas s’affoler. Créé par le Prince Ben Salmane afin de permettre au royaume saoudien d’investir un peu partout dans le but de ne plus vivre uniquement des revenus engendrés par la vente de pétrole, ce fonds d’investissement n’a désormais plus que « 15 milliards de dollars » en réserve, son plus bas niveau depuis quatre ans.

Et cela alors que plusieurs projets monstrueux sont prévus dans les années qui viennent. Notamment le fameux projet Neom, qui a pour but de créer une énorme mégapole dont le coût est estimé à 500 milliards de dollars. Même si l’acquisition de l’Olympique de Marseille n’est qu’une goutte d’eau, le média économique précise que le gouvernement saoudien va reporter certains de ses projets de plusieurs années afin de se focaliser sur l'essentiel. 

Pour pouvoir continuer à largement investir, et pour la première fois, le PIF va non seulement faire coter en bourse certaines de ses sociétés, mais aussi faire des emprunts afin de lever des milliards de dollars. Pas de souci, ces fonds seront facilement soulevés, mais le fantasme d’investisseurs saoudiens achetant tout à n’importe quel prix n’est plus réellement d’actualité. Chaque dossier est désormais étudié à la loupe, le simple fait de communiquer sur l'Arabie Saoudite n'étant plus suffisant.

Ayant la certitude d'organiser le Mondial 2034, le pays du Moyen-Orient n'a plus concrètement d'intérêt majeur à investir largement dans des clubs étrangers, sauf sous forme de sponsoring, la Saudi Pro League voulant continuer à se développer et à pourquoi pas intégrer la Ligue des champions en Europe. Tout cela mène loin de l'Olympique de Marseille, d'autant que personne n'a jamais réussi à prouver matériellement que l'Arabie Saoudite avait déjà conclu un accord avec Frank McCourt.