OM-OL ‍: La LFP confirme que Marseille ne risque rien ‍!

OM-OL : La LFP confirme que Marseille ne risque rien !

La LFP avait publié un communiqué très sobre dimanche soir après l'annulation du match OM-OL. Au lendemain de ce terrible fiasco, la Ligue confirme cependant qu'elle ne peut pas réellement faire autre chose que porter plainte.

Du côté de la Ligue de Football Professionnel, ce n’est pas Vincent Labrune qui est sorti de son mutisme ce lundi au lendemain des graves incidents à Marseille, mais Arnaud Rouger, directeur général de la LFP. L’instance avait été critiquée pour son premier communiqué publié dimanche, l’instance n’ayant pas eu un mot pour Fabio Grosso et son adjoint, sérieusement touché par des projectiles lancés vers le bus de l’OL. Mais, visiblement, en voyant les nombreux articles illustrés avec le visage en sang de l'entraîneur italien de Lyon, on a rapidement voulu rectifier le tir. 

C’est donc par une longue réponse commençant par « une pensée pour Fabio Grosso » que le responsable de la Ligue a entamé son interview sur BFM, conscient de la mauvaise impression dans le premier message. Si Arnaud Rouger a confirmé que la LFP allait porter plainte afin d’être partie civile dans ce dossier, le directeur général de la Ligue a également reconnu que sportivement, rien ne pouvait être fait contre l’Olympique de Marseille dans la mesure où l’attaque du convoi lyonnais s’est déroulée à l’extérieur du Vélodrome. L'OM n'aura donc ni match perdu, ni point retiré, le club de Pablo Longoria n'ayant rien à se reprocher directement.

Et le responsable de la Ligue de Football Professionnel de préciser pourquoi rien ne serait sportivement fait après l'annulation d'OM-OL. « Dans le cas présent, comme vous le dites, les incidents ont eu lieu à 500 mètres du stade. Cela ne relève pas de notre responsabilité. Pour autant, comme pour chaque incident, nous sommes aux côtés de l’Etat et nous soutenons pleinement les déclarations de Gérald Darmanin qui demande une plus grande fermeté de la justice à l’égard des auteurs de ces actes d’une particulière gravité », a précisé Arnaud Rouger, qui confirme que c'est ce jeudi que la commission d'organisation des compétitions va étudier le dossier et probablement fixer la date du match. Cependant, la LFP va pouvoir se pencher sur les chants homophobes et les actes racistes entendus et vus dimanche soir au Vélodrome, la possibilité d'un match à huis-clos n'étant pas totalement rejetée.