OM ‍: Amavi humilié en public, le mercato commence fort

OM : Amavi humilié en public, le mercato commence fort

Très peu utilisé cette saison, le latéral gauche de l’Olympique de Marseille Jordan Amavi n’entre pas dans les plans de Jorge Sampaoli. En conférence de presse, l’entraîneur argentin n’a pas caché sa volonté de s’en débarrasser cet hiver.

Comme l’Olympique de Marseille, Jorge Sampaoli va droit au but. L’entraîneur marseillais n’est pas du genre à ménager ses indésirables, malheureusement pour Jordan Amavi qui n’a pas été épargné pendant la conférence de presse vendredi. Pour rappel, le latéral gauche n’a disputé que deux matchs cette saison, sans donner satisfaction. C’est pourquoi, malgré sa prolongation jusqu’en 2025 signée en mai dernier, l’ancien Niçois a été prié de faire ses valises dans un discours accablant, voire rabaissant de la part de l’Argentin.

« C'est une situation particulière, a décrit Jorge Sampaoli. La saison dernière, il a été beaucoup blessé donc on n'a quasiment pas pu l'évaluer. En début de saison il a eu des problèmes avec notre façon de jouer. Lui c'est plus un latéral qui fait les aller-retours de façon linéaire, donc quand on a voulu l'utiliser pour le poste de troisième central ou le poste hybride au milieu, ça ne s'est pas très bien passé pour lui. Il n'a pas beaucoup joué. Il a le droit comme d'autres de penser à chercher une porte de sortie. L'entraîneur aussi a le droit de le penser. L'important c’est que le joueur progresse. C'est une responsabilité de l'entraîneur. »

D’autres joueurs concernés

« Si on n'y arrive pas à le faire, peut-être qu'une autre équipe pourra le faire, a imaginé le technicien. On va voir ce mois-ci ce qui se passe, que ce soit pour Jordan ou d'autres joueurs. Certains joueurs ne se sont pas totalement adaptés à notre projet. Moi, ce que je veux et c'est pour ça je suis ici, quand j'aurai fini mon processus ici, c'est laisser un OM bien meilleur que quand je suis arrivé. C'est mon obligation. Il y aura des erreurs, il y aura du travail, il y aura des convictions, mais en tout cas c'est le chemin qu'on a choisi et on doit continuer. » Sans aucune chance d’inverser la situation, Jordan Amavi a de grandes chances de partir en janvier.