Guendouzi, son appel à Dieu a marché pour l'OM

Guendouzi, son appel à Dieu a marché pour l'OM

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L'OM a failli encaisser un but injuste, car marqué de la main par l'attaquant de Qarabag. La révolte des Marseillais, et un appel divin, en ont eu raison. 

L’histoire des buts de la main dans le football s’inscrit dans la légende tant cela débouche souvent sur le summum de l’injustice, puisque le football se joue avec les pieds. L’OM en sait quelque chose, avec le fameux épisode de la main de Vata face au Benfica Lisbonne en 1991, quand le but qui avait éliminé Marseille de la C1 avait été marqué de manière illégale sans que l’arbitre ne puisse le voir. Depuis, la VAR peut permettre de régler ce genre de problème, mais elle n’était pas encore mise en place dans les barrage de Conférence League ce jeudi soir. Résultat, quand Ibrahima Wadji a marqué un but de la main devant Steve Mandanda, l’injustice était totale pour les joueurs marseillais.

Guendouzi déchainé

Matteo Guendouzi, qui n’a pas besoin de ça pour être hors de lui, est entré dans une colère folle, finissant par convaincre les joueurs de Qarabag et notamment l’attaquant sénégalais, de dire la vérité. Si aujourd’hui, tout le monde loue la sportivité de la formation azérie, il faut tout de même rappeler que ce n’était pas du tout dans les intentions de la formation locale de dire la vérité au départ, les joueurs s’étant replacés discrètement pour engager avant de répondre vertement à l’énervement marseillais. Devant la polémique qui enflait, et surtout les images que les personnes au bord de la touche avaient à disposition, la situation devenait intenable.

Dieu met Wadji dans le droit chemin

Après le match, Guendouzi a donné sa version des faits. « Je pense que tout le monde a vu que le but était marqué avec la main, cela a été vu par tous les joueurs des deux équipes. L'arbitre dit qu'il n'avait pas vu. On a essayé de discuter avec les joueurs et leur banc pour qu'ils aient un geste fair-play. S'il y avait eu la VAR, l'arbitre aurait annulé. Il y a eu un geste très fair-play de leur coach et leur capitaine. Ils n'étaient pas obligés de le dire. Tout est rentré dans l'ordre. Je tenais à les remercier pour ce geste de fair-play », a livré le milieu de terrain. Buteur en fin de rencontre, le joueur d’Arsenal était donc sur tous les fronts, lui qui a sorti tous les arguments possibles pour faire avouer Ibrahima Wadji. « Guendouzi m'a dit 'tu es musulman, si tu ne dis pas la vérité Dieu va te punir », a confié Wadji à RMC après la rencontre. Un rappel qui a visiblement porté ses fruits, même si c’est finalement l’entraîneur de Qarabag qui a fait comprendre à son joueur qu’il n’avait pas besoin de la main pour marquer des buts.