L'OM tombe en panne, ces signes font craindre le pire

L'OM tombe en panne, ces signes font craindre le pire

Après les victoires de Lens et du PSG, l'OM n'a pas d'autre choix que de gagner ce dimanche soir à Lorient. Pour cela, l'équipe d'Igor Tudor doit trouver un second souffle, car sans cela Marseille pourrait vivre une grosse désillusion. Et certains signes inquiètent.

Ce dimanche matin, l'Olympique de Marseille se réveille à neuf points de Paris, mais à surtout trois longueurs d'un RC Lens que rien ne semble devoir ralentir alors que l'on est désormais dans la dernière ligne droite du Championnat de Ligue 1. Pour Alexis Sanchez et ses coéquipiers, l'heure n'est plus à la réflexion, mais à l'action, car une semaine après avoir concédé le nul au Vélodrome contre Montpellier, l'OM n'a pas le droit de revenir bredouille de Lorient. Même si les Merlus sont privés de quelques cadres, gagner au Moustoir n'est jamais facile. Surtout si les joueurs phocéens n'arrivent pas avec des moyens physiques à 100%. Et dans La Provence, un ancien entraîneur et joueur de Marseille voit quelques signes qui l'interpellent.

L'OM tire la langue, ça se voit

Albert Emon, c'est de lui qu'il s'agit, estime que même s'il n'y pas lieu à s'alarmer sérieusement, il est clair que certains joueurs de l'OM commencent à taper dans le dur physiquement et que cela se ressent lorsqu'il s'agit de fournir en ballons les attaquants. « C'est un coup de mou naturel, ça arrive, et à part Lens, toutes les équipes du haut de tableau sont moins bien actuellement. Ces derniers temps, il y a un peu moins de consistance, de jeu collectif, de ballons dans les 18 mètres ... Les attaquants n'ont pas grand-chose à se mettre sous la dent, donc c’est dur de marquer. La composition d'équipe est bonne, la volonté de presser l'adversaire 95 mi­nutes aussi. Mais il faut que tout le monde soit en forme pour gagner les se­conds ballons le plus rapidement et le plus près possible de la surface. C'est compliqué de le faire actuellement, car je pense que l'OM a un petit déficit phy­sique », explique, dans le quotidien marseillais, celui qui a débuté sa carrière d'attaquant sous le maillot de l'OM, puis est revenu sur le banc comme entraîneur.