Dassier fulmine contre les fumigènes

Le président marseillais a rencontré en personne les responsables des associations de supporters du club, et les a sermonnés et prévenus à propos des fameux fumigènes. Pour Jean-Claude Dassier, le dérapage de la fin de saison (200 fumigènes allumés contre Grenoble) est compréhensible mais pas excusable, et pourrait coûter très cher à l’OM qui est désormais dans l’œil des instances avec ses deux matchs à huis-clos avec sursis. Le président olympien note cependant de grandes améliorations globales dans ce domaine, mais attend une attitude irréprochable des siens pour les deux prochaines années.

« La saison qui commence est importante. Il faut que les associations de supporters se rendent compte que l’attitude des pouvoirs publics à leur égard a considérablement changé. Il faut s’attendre à une sévérité accrue envers ceux qui portent préjudice à l’image du football. A Marseille, on n’a pas à se plaindre de phénomènes de violence. Ils sont exceptionnels. Par contre, on a encore un vrai problème concernant l’allumage intempestif d’engins pyrotechniques (…).L’année qui s’est écoulée a été globalement positive. Le nombre de fumigènes allumés était en forte diminution. Et puis, lors des deux derniers matches, il y a eu des dérapages totalement excessifs. Puisque sur le seul match face à Grenoble, on en était à 198. C’est inacceptable. Même si j’ai envie de croire que c’était à mettre sur le compte de la joie du titre. Le club a été sanctionné et se retrouve aujourd’hui sous la menace de devoir jouer un voire deux matches dans un stade vide. Ce qui porterait un coup dur au club, tant sur le plan sportif que financier. En outre, on a écopé d’une amende considérable », a rappelé le président de l’OM, qui a expliqué aux groupes de supporters qu’il n’hésiterait pas à se désolidariser de ceux qui ne respecteraient pas cette consigne spécifique.