Amalfitano passe en mode parano et descend l'OM

Parti cet été en prêt pour West Bromwich Albion, où il a réussi une adaptation éclair, Morgan Amalfitano semblait avoir quitté la Provence en raison de son faible temps de jeu en prévision. Les arrivées de Payet, Khalifa et Thauvin notamment le faisaient clairement passer au rang des seconds couteaux à Marseille, où il avait déjà perdu sa place la saison dernière. Mais pas du tout, selon l’ancien lorientais, l’OM a tout fait pour lui pourrir sa carrière alors qu’il avait encore les moyens de s’imposer. Et Amalfitano, qui fait par ces propos une croix définitive sur un éventuel retour au sein du club phocéen, d’allumer les dirigeants du club pour leur comportement et même les départs de Didier Deschamps ou des nombreux cadres de l’OM. 

« Ils cherchaient à me faire dérailler, pendant les mercatos, ils faisaient véhiculer des informations qui les arrangeaient dans la presse, que j’étais partant, que j’avais trouvé un accord avec tel club. Donc tu veux faire quoi, tu l’empêches comment ? Tu mets un pain dans la tête à l’autre ? Non, tu prends tes valises, tu t’en vas, tu les laisses tomber pour ce qu’ils sont. Je n’ai pas le même cerveau que ces gens-là. Moi, j’ai envie de continuer à avancer, d’apprendre, j’ai pas fini ma carrière, et là, quand il y a trop de parasites, tu peux pas, donc t’en as marre. Et Deschamps, pourquoi il part alors qu’il gagne des trophées ? Lucho, Heinze, des mecs qui ont fait des carrières, pourquoi ils partent ? Moi, je vais tout faire pour que tous les gens comprennent que ça a été une erreur, que mon départ n’a rien à voir avec le football. Tu peux être dans un grand club et réaliser que les joueurs n’ont jamais appris cette philosophie de jeu, et pire, que des gars de 30, 33 ans ne connaissent rien niveau tactique. C’est assez surprenant, et c’était très frustrant quand ça marchait un peu moins à l’OM », a balancé dans les colonnes de So Foot un Morgan Amalfitano qui en avait visiblement gros sur la patate, même si son départ s’explique grandement par le choix d’Elie Baup de confier les clés de l’attaque à d’autres joueurs que lui.