Ce mardi, la commission juridique de la LFP ouvre le dossier Marcelo Bielsa, suspendu par le LOSC depuis le 22 novembre dernier.
Les dirigeants de Lille seront présents à ce rendez-vous, pas l’international argentin à en croire les informations de RMC Sport. La radio révèle que l’avocat de l’ex-coach de l’OM sera également absent, mais il sera représenté par « des collaborateurs » de ce dernier. Dans les colonnes du Parisien, Carlos Alberto Brusa, qui défend les intérêts de Marcelo Bielsa, a présenté la défense de ce dernier. Et autant dire qu’il n’a pas l’intention de faire des cadeaux au LOSC…
« Après avoir envisagé un licenciement pur et simple pour faute grave, le LOSC a compris qu’il risquait de se retrouver dans une situation de licenciement abusif avec toutes les conséquences financières que cela suppose. Les dirigeants lillois ont donc ralenti et modifié leur approche. Le licenciement pour faute grave ne s’applique pas à un entraîneur en manque de résultats. Marcelo Bielsa s’est senti humilié… Il était là pour un projet de longue durée. A la fin, on lui a fait ramasser ses affaires comme un salarié lambda qui aurait volé de l’argent dans la caisse du magasin. Sans même prendre la peine de discuter » a-t-il lancé avant de dévoiler les chiffres qui vont faire (très) mal à Gérard Lopez. « L’exécution pure et simple de son contrat qui court jusqu’en juin 2019 (environ 400 000€ bruts par mois). Lequel exclut d’ailleurs, c’est écrit noir sur blanc, toute possibilité de licenciement pour faute grave. Pour l’instant, nous sommes lancés dans une bataille judiciaire avec le LOSC. Mais un arrangement est toujours possible ». Une véritable bataille juridique démarre ce mardi. Elle risque de laisser des traces à Lille…