Vente de Bordeaux ‍: Les offres ne font pas le poids

Vente de Bordeaux : Les offres ne font pas le poids

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En vente depuis plusieurs mois maintenant, le club des Girondins de Bordeaux n’a toujours pas trouvé preneur, la faute à des offres insuffisantes…

Le club au scapulaire va-t-il trouver chaussure à son pied au cours des prochaines semaines ? La question mérite d’être posée… Alors que le FCGB recherche un nouvel investisseur pour prendre la suite de King Street, qui a décidé de tout lâcher en avril dernier, aucun projet de rachat ne fait l’unanimité à Bordeaux. Pourtant, les candidats sont nombreux. Si quatre dossiers étaient sur la table au début des négociations, un a disparu (Nicolas Hoang) et deux autres ont fusionné en un seul pour former le trio Gérard Lopez - Pascal Rigo - Stéphane Martin. En face d’eux, le deuxième projet est mené par Didier Quillot, l'ancien directeur général de la LFP. Mais pour l’instant, ni l’un ni l’autre n’a fait mouche.

« Aucune nouvelle offre de reprise ferme et financée »

Puisque dans un communiqué publié ce jeudi, Bordeaux affirme qu’après examen des offres des repreneurs potentiels, aucun candidat n’a les « garanties suffisantes au niveau des capacités de financement pour mener à bien le projet ». Ce qui veut dire qu’aucune offre ne peut actuellement « assumer les besoins opérationnels du Club et satisfaire aux exigences posées par la DNCG ». Malgré le délai accordé par la banque Rothschild, mandatée dans la cession du club, King Street n’a toujours pas reçu une « proposition améliorée » : « Si le club a bien pris connaissance des déclarations des différents candidats dans la presse, il tient néanmoins à préciser qu'aucune nouvelle offre de reprise ferme et financée n'a pour le moment été transmise par ces candidats ». Alors qu’en sera-t-il pour la suite ? Peut-être que le nouveau projet drivé par l’ancien président du LOSC, qui se repose sur un fonds prêteur américain, va finir par emporter la mise. En tout cas, Lopez, Rigo et Martin font tout pour, eux qui « ont décidé d'unir les efforts dans la recherche d'une solution rapide et pérenne pour l'avenir des Girondins de Bordeaux ». Reste à savoir s’ils arriveront à dégoter l’argent nécessaire pour convaincre King Street...