L1 ‍: Ben Arfa viré, Bordeaux avait tout prévu

L1 : Ben Arfa viré, Bordeaux avait tout prévu

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En fin de contrat chez les Girondins, Hatem Ben Arfa dispose d’une deuxième année en option en fonction de ses performances. Mais d’après le directeur sportif de Bordeaux Alain Roche, le milieu offensif n’a pas atteint les objectifs fixés. Il sera donc laissé libre sur le marché des transferts le 1er juillet.

Il n’y avait pas vraiment de suspense sur le cas Hatem Ben Arfa. Souvent relégué sur le banc des remplaçants en fin de saison, le milieu offensif des Girondins a perdu la confiance de l’entraîneur Jean-Louis Gasset. Mais aussi celle de la direction. La preuve, le directeur sportif Alain Roche a déjà acté son départ en fin de contrat cet été. L’ancien joueur du Paris Saint-Germain possède une année supplémentaire en option dans son bail. Sauf que le dirigeant a précisé au quotidien régional Sud Ouest que cette deuxième saison « était conditionnée à certains critères sportifs ».

Et sans surprise, « ils n’ont pas été atteints », a conclu le patron du secteur sportif, qui ne regrettera sûrement pas Hatem Ben Arfa suite à son départ. Il est vrai que le dribbleur avait réalisé des débuts encourageants après sa signature en octobre dernier. On parlait même d’un Bordeaux dépendant de son meneur de jeu auteur de cinq buts et deux passes décisives sur la phase aller du championnat. Des statistiques que le Français n’a plus fait évoluer durant une deuxième partie de saison très décevante, tant sur le terrain qu’en dehors.

Un dernier espoir pour Ben Arfa ?

Rappelons en effet qu’Hatem Ben Arfa, en plus de perdre sa relation privilégiée avec Jean-Louis Gasset qui l’avait pourtant mis sur un piédestal, a trouvé le moyen de se mettre une grande partie du vestiaire à dos. A commencer par le capitaine Laurent Koscielny qui lui avait reproché son excès d’individualisme après le match nul (0-0) face à une équipe l’Olympique de Marseille réduite à neuf en février dernier. Du coup, Hatem Ben Arfa sera bientôt libre, une fois de plus. A moins que le futur propriétaire des Girondins n’en décide autrement.