Valbuena revient de loin

Valbuena revient de loin

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Tout n’a pas toujours été rose dans la jeune carrière de Mathieu Valbuena. Aujourd’hui international français, le Marseillais profite, sans oublier d’où il vient. Non retenu au centre de formation de Bordeaux, le milieu de terrain a d’abord galéré à Libourne Saint Seurin avant d’être découvert par José Anigo et de signer à l’OM. Là encore, il lui aura fallu batailler pour se faire une place au sein d’un effectif fourni. Sa naissance aux yeux du public eut véritablement lieu le 3 octobre 2007, lorsqu’il inscrit le but de la victoire marseillaise à Liverpool d’une superbe frappe en lucarne. Une revanche sur ses difficultés passées ? « Une revanche sur qui, sur quoi ? Quand je repense aux moments pénibles que j’ai vécus, je savoure peut-être plus que d’autres. Rien n’a été facile pour moi. Quand j’étais au centre de formation, à Bordeaux, notre entraîneur venait dans le vestiaire pour distribuer les convocations en équipe de France (de jeunes). Et moi, je n’y avais jamais droit. Il m’est arrivé de sortir du vestiaire car je sentais les larmes monter. Je pleurais mais ce n’était pas de la jalousie. Pas du tout. Seulement la déception de ne pas atteindre le rêve pour lequel tu te bats » explique à L’Equipe Mathieu Valbuena.
Pas vraiment dans les petits papiers de Deschamps à son arrivée à Marseille, le petit milieu de terrain va là encore se battre, jusqu’à revenir en grâce aux yeux du coach olympien. Et devenir international français par la même occasion. Auteur d’une entrée remarquée face à la Biélorussie, Valbuena ne s’enflamme pas, et préfère penser collectif. « Les commentaires positifs sur mes prestations me font toujours plaisir. Mais ce qui prend le pas, c’est la déception de la défaite. Nous ne méritions pas de perdre. Nous n’allons pas baisser la tête. Nous allons tout faire pour ramener quelque chose de notre déplacement à Sarajevo » annonce un Valbuena décidé, qui devrait fêter sa première titularisation en équipe de France ce mardi face à la Bosnie.
 

Tout n’a pas toujours été rose dans la jeune carrière de Mathieu Valbuena. Aujourd’hui international français, le Marseillais profite, sans oublier d’où il vient. 

Non retenu au centre de formation de Bordeaux, le milieu de terrain a d’abord galéré à Libourne Saint Seurin avant d’être découvert par José Anigo et de signer à l’OM. Là encore, il lui aura fallu batailler pour se faire une place au sein d’un effectif fourni. Sa naissance aux yeux du public eut véritablement lieu le 3 octobre 2007, lorsqu’il inscrit le but de la victoire marseillaise à Liverpool d’une superbe frappe en lucarne. Une revanche sur ses difficultés passées ?

 

« Une revanche sur qui, sur quoi ? Quand je repense aux moments pénibles que j’ai vécus, je savoure peut-être plus que d’autres. Rien n’a été facile pour moi. Quand j’étais au centre de formation, à Bordeaux, notre entraîneur venait dans le vestiaire pour distribuer les convocations en équipe de France (de jeunes). Et moi, je n’y avais jamais droit. Il m’est arrivé de sortir du vestiaire car je sentais les larmes monter. Je pleurais mais ce n’était pas de la jalousie. Pas du tout. Seulement la déception de ne pas atteindre le rêve pour lequel tu te bats » explique à L’Equipe Mathieu Valbuena. 

 

Pas vraiment dans les petits papiers de Deschamps à son arrivée à Marseille, le petit milieu de terrain va là encore se battre, jusqu’à revenir en grâce aux yeux du coach olympien. Et devenir international français par la même occasion. Auteur d’une entrée remarquée face à la Biélorussie, Valbuena ne s’enflamme pas, et préfère penser collectif.

 

« Les commentaires positifs sur mes prestations me font toujours plaisir. Mais ce qui prend le pas, c’est la déception de la défaite. Nous ne méritions pas de perdre. Nous n’allons pas baisser la tête. Nous allons tout faire pour ramener quelque chose de notre déplacement à Sarajevo » annonce un Valbuena décidé, qui devrait fêter sa première titularisation en équipe de France ce mardi face à la Bosnie.