Toulalan ‍: « ‍Je ne suis pas fier, mais j’assume ‍»

Toulalan : « Je ne suis pas fier, mais j’assume »

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Le milieu de terrain de l’équipe de France est revenu sur les évènements sud-africains dans un entretien délivré au Journal du Dimanche. Il a au moins le mérite d’entrer dans les détails de cette fameuse grève.

C’est en ce dimanche, trois semaines jour pour jour après la fameuse grève de l’entrainement des joueurs français, que Jérémy Toulalan est venu donner sa version des faits. Le milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais, encore en vacances avant de reprendre avec son club, a bien précisé comme ses prédécesseurs que l’accord pour ne pas aller s’entrainer était peut-être tacite pour certains, mais il n’était pas officiellement contesté dans le groupe.

« On a eu une discussion le samedi soir : personne ne s'est manifesté. Donc oui, tout le monde était d'accord. Peut-être que certains n'ont pas osé... Moi-même, j'ai d'énormes regrets. Car j'aurais pu le faire. Je ne suis pas fier de ce qui s'est passé, mais j'assume. On était tous dedans. Celui qui dit le contraire est un menteur », a lancé clairement l’ancien nantais, qui ne compte pas faire de langue de bois, et estime dans la même logique, que si le groupe a pris cette décision, il devait payer dans sa totalité en cas de sanction.

 

« On a tellement fait n'importe quoi qu'on accepterait. Mais les sanctions doivent être collectives et non individuelles », a expliqué Jérémy Toulalan en guise de réponse à ceux qui demandent la mise à l’écart de Patrice Evra et d’autres cadres qui n’auraient pas rempli leur devoir pendant ce Mondial. Comme sur le terrain, le milieu des Bleus a donc joué la carte de la solidarité, ce qui ne l’empêche pas de reconnaitre allègrement que des limites ont été franchies avec le comportement des joueurs de l’équipe de France. Reste à savoir si ce déballage à tour de rôle, qui ressemble plus à une tentative individuelle de sauver la face, pourra déboucher sur la prise de conscience d’un groupe qui n’a pas réussi à prouve sur le terrain que sa bonne entente affichée était autre chose qu’une simple façade.