Les notes de Serbie-France ‍: Pogba, la classe au-dessus

Les notes de Serbie-France : Pogba, la classe au-dessus

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Lloris 6,5 : Solide partie du gardien français, sollicité après la pause et vigilant sur un coup-franc et une frappe de Kolarov. Même si la pelouse était délicate, on ne peut s’empêcher de rappeler que son jeu au pied est trop fragile et imprécis. N’a rien pu faire sur le missile de l’égalisation, toujours signé Kolarov, mais a évité la défaite d’une belle parade sur une tête d’Ivanovic. 
Sagna 5,5 : Un match correct pour le nouveau Citizen, présent défensivement et guère pris à revers et qui a proposé des solutions, sans vraiment avoir son mot à dire offensivement. 
Mathieu 5 : Une présence physique indéniable, mais une relance un peu trop précipitée . Une entente correcte avec Varane pour une première, et quelques ballons bien coupés dans l’axe. Beaucoup de ballons dégagés en touche, le soin viendra peut-être avec le temps et le jeu plus « barcelonais ».
Varane 6,5 : Toujours aussi serein, le Madrilène a dirigé sa défense avec fermeté, tout en montant la voie pour la première relance. Cela reste un cran de sécurité très fiable, et qui ne prend pas de risque inutile.
Digne 3,5 : Le latéral français a pris l’eau défensivement, commettant des erreurs de relance et se laissant déborder sur son côté, où la Serbie est souvent passée. Un apport offensif imprécis, et des difficultés physiques dans les duels assez inquiétantes pour un joueur qui devait être frais. 
Schneiderlin 5,5 : Le « Saint » traverse ses matchs sans réellement briller, sans faire de grosses erreurs, mais sans apporter un plus non plus. Souvent bien placé, il parvient à aérer le jeu mais a aussi beaucoup baissé de rythme en seconde période.
Cabaye 5,5 : Organisateur en chef du jeu, il a assumé ce rôle pour tenter de trouver les joueurs offensifs. Toutefois, sa tendance à aller chercher le ballon très bas nuit forcément aux phases de transition. Bien placé, cela lui a permis de gratter quelques ballons.
Pogba 7 : Même s’il n’a probablement pas joué à fond, cela reste le niveau au-dessus. Capable d’accélérations ravageuses, il a fait la différence au milieu, et est passé proche d’un doublé. Son jeu long a permis d’utiliser la vitesse de Rémy, et son goût pour les duels hachés n’a pas fait tache en Serbie.
Sissoko 5 : Sur la lancée de son match face à l’Espagne, il a bien débuté, faisant parler sa puissance physique. Très replié par la suite, il a surtout défendu et n’a pas non plus l’âme d’un joueur de débordement. L’effet de surprise à ses limites.
Cabella 5,5 : Une envie évidente de bien faire, de tenter et de provoquer, mais peu de résultats. Aucune entente avec Digne, avec des passes à contretemps à foison. Toutefois, ses coéquipiers le cherchent, preuve que sa vitesse et sa précision peuvent être un atout s’il sait y allier de l’efficacité dans le dernier geste. Une belle frappe qui aurait pu faire mouche, mais montre que Cabella sent bien le jeu. 
Rémy 6 : Seul attaquant de métier, Rémy n’avait pas un travail facile à Belgrade. Il l’a plutôt bien réalisé, remisant beaucoup avant de prendre la profondeur quand c’était permis. Il a bougé la défense serbe, même s’il a manqué de soutien sur certains contres.