Frank Leboeuf a pris la parole pour répondre aux bruits de couloir qui évoquent sa faillite financière. Le défenseur des Bleus s'est expliqué dans son style caractéristique.
Si Laurent Blanc reste dans l’imaginaire de beaucoup comme le défenseur le plus marquant du titre de champion du monde de la France en 1998 en raison de son but en or contre le Paraguay, c’est bien Frank Leboeuf qui était tubaire à sa place en finale de la Coupe du monde, en raison de l’expulsion du « Président » contre la Croatie en demi-finale. Le défenseur révélé à Strasbourg est passé à la postérité et a ensuite effectué une solide carrière, notamment à Chelsea et à l’OM. Malgré un divorce couteux, Leboeuf a tenu à prendre la parole dans les colonnes de So Foot pour démentir les rumeurs selon lesquelles il serait en difficulté financière. Au contraire, celui qui a terminé sa carrière au Qatar en 2005 assure avoir très bien investi et vivre très bien de ses prestations dans la publicités ou comme consultant, lui qui avait suivi des cours à Los Angeles pour tenter de devenir acteur.
Leboeuf ne dit jamais non à une petite vidéo
Et dans une confidence très franche du collier comme il en a l’habitude, Frank Leboeuf a tenu à faire savoir qu’il ne rechignait jamais sur un cachet, malgré sa fortune, histoire de se souvenir qu’un sou est un sou. « Mon ex-femme, je lui ai filé pas mal d’argent mais il m’en restait au moins autant après, j’avais une maison à Los Angeles, un appartement à Marrais. Je ne sais pas d’où vient cette légende d’une faillite. Et je m’en fous complet de ce que l’on peut penser de ma situation financière. Je ne suis pas Flamini mais pas loin : j’avais investi dans la première boite de paris en ligne et j’ai touché le pactole en 2021 en revendant mes parts. J’ai toujours bien gagné ma vie comme consultant, que ce soit sur RMC et depuis dix-neuf ans sur ESPN. Je vis très bien, merci. Faire une pub, pour moi qui suis acteur, c’est dix secondes. Hier, j’en ai fait une gratuitement pour le refuge de l’Arche, mais je prends aussi 50 balles sur Vidoleo. J’ai tellement manqué d’argent quand j’avais 18 ans que je ne peux pas refuser. Ma femme me dit : « Mais respire un peu – Mais chérie, c’est 50 euros pour dix secondes ». Cinquante balles, c’est quatre heures de travail pour certains. Je n’ai pas oublié », a livré celui qui a grandi en Provence avec un père plombier et n’oublie donc pas ses origines modestes.