Les notes de France-Bulgarie ‍: Gameiro ce héros

Les notes de France-Bulgarie : Gameiro ce héros

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Lloris 5 : Quasiment impossible à noter, puisqu’il n’a rien eu à faire, si ce n’est un pénalty concédé poteau rentrant et quelques relances au pied.

Sagna 4,5 : Première demi-heure mouvementée avec un gros apport offensif dès le départ, au détriment de la défense, puisqu’il se fait ensuite prendre sur son côté et provoque le pénalty. A peiné ensuite, visiblement amoindri, mais il se rattrape ensuite avec un splendide centre pour le but de Gameiro et cède sa place à Sidibé, qui a apporté du punch.

Varane 5 : Pris sur deux trois percées dans l’axe au début, a raté une interception alors qu’il était dernier défenseur, avant d’être sauvé par Sidibé. Ensuite, peu de travail, et une relance par contre toujours impeccable, avec quelques montées toujours spectaculaires.

Koscielny 6 : Un roc qui ne perd jamais un duel, ne fait pas le geste de trop et reste toujours vigilant, sur la lignée de son Euro.

Kurzawa 5,5 : Pas toujours précis dans ses transmissions, il a mis du temps à trouver le rythme, avant de se porter vers l’avant et de confirmer son entente en progression avec Payet. Léger manque de précision dans le dernier geste, notamment sur les centres.

Matuidi 5,5 : Au cœur d’une équipe qui n’avait quasiment jamais à récupérer le ballon, il n’a pas été aussi précieux. A joué simple et aurait pu marquer sur une frappe croisée sur le poteau.

Pogba 4,5 : On attend toujours beaucoup de lui, et cela ne donne pas grand chose au final. Quelques éclairs, mais des changements d’ailes ratés, des choix compliqués au cœur du jeu, même si sa combativité lui a permis de récupérer des ballons. Bonnes combinaisons dans les petits espaces, mais rien de déterminant.

Payet 7 : C’est du propre, du dangereux et de l’efficace. Des centres travaillés à l’image de son but, des remises parfaites, de l’animation et des décalages, à l'image de ce qui aurait du être une passe décisive pour Matuidi. Un travail défensif vraiment minimale, mais le jeu vers l’avant vaut bien ce petit pêché.

Sissoko 6,5 : Il ne déçoit jamais, avec une puissance physique hors-norme, des ballons récupérés, du jeu simple mais aussi des initiatives individuelles souvent payantes. Porte le danger et occupe parfaitement le couloir.

Griezmann 6,5 : Pas un grand Grizi pendant 45 minutes, mais un but et une passe décisive. Une combativité à la sauce Atlético, et une recherche évidente de son compère en appui/profondeur.

Gameiro 8 : D’emblée, une grosse volonté de presser et de montrer l’exemple. Résultat, deux buts, du jeu précis, des combinaisons, et des appels impeccables. La finition, le jeu et la complémentarité avec Griezmann, ça fait une copie parfaite.