Frank Leboeuf a sauvé la tête des chauves

Frank Leboeuf a sauvé la tête des chauves

En plus de sa riche carrière en tant que joueur, Frank Leboeuf peut se vanter d’avoir lancé une mode dans les années 90. L’ancien défenseur central a osé se raser la tête, à une époque où ce look était mal vu.

Parmi les plus grandes fiertés de la carrière de Frank Leboeuf sur les terrains de football, nul doute que la Coupe du monde 1998 arrive en bonne position. L’ancien défenseur central de l’équipe de France, seulement remplaçant au début de la compétition, avait profité de la suspension de Laurent Blanc pour disputer la finale contre le Brésil (3-0) et contribuer au bonheur de tout un pays. Mais au terme de son parcours, le Français se souvient d’une autre réussite beaucoup plus surprenante. En effet, Frank Leboeuf se dit fier d’avoir osé se raser la tête à une époque difficile pour les chauves. Lui qui avait hérité des problèmes capillaires de son père.

« J'ai été très complexé, a raconté le consultant à Télé Loisirs. Je me suis cherché. J'ai commencé à me raser la tête en 1993, à une époque où ce n'était pas la mode. Mon père m'a vu à la télévision la tête rasée et m'a téléphoné en me disant : "Qu'est-ce que tu as ? Tu es malade ? Tu as une leucémie ?". Je me rappelle aussi qu'on avait fait un match à Lens que nous avions perdus avec Strasbourg. Je m'étais rasé la tête. L'entraîneur était venu me dire qu'on avait perdu à cause de cela. Vous vous rendez compte ? »

« J’ai été l’un des premiers à le faire »

« Mon frère était VRP et perdait ses cheveux comme moi, il n'a pas osé se raser les cheveux jusqu'en 1999. Parce qu'on était une mauvaise personne quand on se rasait la tête, on était un skinhead. Moi, j'ai perdu mes cheveux à 21 ans. En 1993, j'ai commencé à me raser la tête. J'ai relaissé pousser les cheveux pour faire plaisir à mon père jusqu'en 1996 où Gianluca Vialli m'a rasé la tête. On a permis à des gens qui perdaient leurs cheveux de ne pas avoir l'air trop vieux. En France, j'ai été l'un des premiers à le faire. Puis il y a eu Fabien Barthez », a rappelé Frank Leboeuf, apparemment marqué par cette époque.