EdF ‍: Un Brestois va donner des maux de tête à Deschamps

EdF : Un Brestois va donner des maux de tête à Deschamps

Avant le prochain rassemblement de l’équipe de France en mars, Didier Deschamps pourrait être tenté d’inclure une surprise dans sa liste. Le sélectionneur des Bleus et son staff ont sûrement remarqué les performances de Pierre Lees-Melou, étincelant avec le Stade Brestois cette saison. Suffisant pour bousculer la hiérarchie d’ici l’Euro ?

A l’approche des grandes compétitions, Didier Deschamps n’est pas du genre à chambouler ses plans. Le sélectionneur de l’équipe de France aime s’appuyer sur ses hommes de confiance, y compris lorsqu’ils sont en difficulté dans leurs clubs respectifs. Mais d’ici l’Euro cet été, le coach des Bleus n’est pas à l’abri d’un coup dur comme celui de Boubacar Kamara, victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, et déjà contraint de déclarer forfait pour le tournoi en Allemagne.

A priori, cette longue absence devrait permettre au jeune Warren Zaïre-Emery de s’installer plus confortablement, et à d’autres prétendants de croire en leurs chances. On pense notamment à Mattéo Guendouzi, de retour au premier plan avec la Lazio Rome, ou encore au Marseillais Jordan Veretout. L’espoir est également permis pour d’autres joueurs en vue cette saison. Du côté de Brest par exemple, Pierre Lees-Melou crève l’écran. Le milieu de 30 ans n’est pas étranger à l’actuelle deuxième place occupée par son équipe en Ligue 1. Il est clair que ses performances n’ont pas pu échapper à Didier Deschamps et à son staff.

Le défaut de Lees-Melou

D’autant que le Brestois a animé le marché des transferts lorsqu’il a reçu une proposition du Stade Rennais, finalement refusée par ses dirigeants cet hiver. Un transfert à Rennes lui aurait sans doute offert une meilleure exposition médiatique, ainsi que la possibilité de disputer la Ligue Europa. Depuis le début de sa carrière, Pierre Lees-Melou n’a joué que neuf matchs de C3, et quatre dans les tours préliminaires de la Ligue des Champions, compétition chère au sélectionneur tricolore. Ce manque d’expérience au plus haut niveau pourrait donc représenter un obstacle sur la route de Clairefontaine.