EdF ‍: Domenech sélectionneur, Le Graët était chaud

EdF : Domenech sélectionneur, Le Graët était chaud

Alors qu’ils sont désormais intimement liés, Noël Le Graët et Didier Deschamps ont bien failli ne jamais se retrouver ensemble au sommet du football français. Tout simplement parce que le président de la FFF rêvait de... Raymond Domenech.

Ces dernières années, l’équipe de France a écrit les plus belles pages de son histoire, entre la finale perdue au Stade de France contre le Portugal à l’Euro 2016, le sacre à la Coupe du Monde 2018 en Russie et enfin avec son nouveau revers en finale de Mondial contre l’Argentine en décembre dernier. Trois finales internationales en seulement 6 ans, c'est du jamais vu dans l'histoire des Bleus. Ces derniers ne font pas forcément le spectacle, mais leur nom est désormais respecté et craint à chaque grande compétition.

Et s’il ne fallait retenir qu’un seul homme au centre de ses exploits, il s’agit bien entendu de Didier Deschamps. Sélectionneur des Bleus depuis 2012, l’ancien coach de l’OM a su replacer la France en haut de l’affiche alors qu’elle était retombée bien bas autour des années 2010. Entre Knysna avec Raymond Domenech puis le douloureux Euro 2012 avec Laurent Blanc, la situation des Tricolores était peu reluisante avant l'arrivée de DD. Mais ce rebond sous Deschamps a bien failli ne jamais avoir lieu, puisque selon les dires de Daniel Riolo, Noël Le Graët, président de la FFF depuis 2011, ne voulait pas de DD à la base, mais plutôt de Raymond Domenech, ancien sélectionneur des Espoirs puis des Bleus jusqu'en 2010. 

Blanc, Deschamps, Le Graët n'en voulait pas

Dans une attaque frontale à l'encontre du dirigeant du football français actuellement dans le dur, le polémiste a allumé à tout-va. « Je me demande si Noël Le Graët a déjà fait quelque chose de bien dans le football. Je me bats depuis des années pour dire que c’est faux. Il n’a aucun bilan pour le défendre ! L’argent ? Il faut arrêter avec cette idée. Ce n’est pas compliqué de faire rentrer de l’oseille dans la Fédé. Il suffit que tes joueurs fassent quatre bons matchs. C’est l’équipe de France. Les résultats, ce n’est pas lui. Ce n’est pas lui qui est sur le terrain. Au début, il n’a même pas voulu de Didier Deschamps car il ne voulait pas de France 98. Il ne voulait pas de Laurent Blanc qu’il a pris par défaut après Knysna. Et il a aussi pris Didier Deschamps par défaut. Si cela ne tenait qu’à lui, il gardait Raymond Domenech ! Arrêtons de dire que Noël Le Graët a un bon bilan. Le Graët, il faut qu’il s’en aille ! », a balancé, sur l’After Foot, le journaliste de RMC, qui ne veut pas que l'on garde l'image d'un dirigeant parti par la petite porte après avoir réalisé de grandes choses pour le football français. Pour Daniel Riolo, il n'y a absolument rien à tirer de positif de la grosse décennie de règne de NLG sur le football français.