Vente OL ‍: Textor arrive avec des amis, ça change tout

Vente OL : Textor arrive avec des amis, ça change tout

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Les mises en place pour le rachat de l'OL continuent à se faire, avec une grande confiance sur la finalisation de l'opération. Mais celle-ci a subitement changé de structure pour permettre à John Textor d'avoir les fonds. 

C’est en cette fin de semaine, à une semaine de la date butoir annoncée, que le rachat de l’Olympique Lyonnais va débuter, pour se finir avant le 30 septembre. C'est du moins ce qui est prévu. Un dossier complexe puisque la version selon laquelle John Textor et ses investisseurs récupèrent progressivement 100 % des parts d’OL Groupe n’est plus forcément de mise après que les banques qui gèrent la dette de l’OL aient repoussé l’un de ses collaborateurs, mettant ainsi à mal le montage financier initial. Sans rentrer dans des détails complexes, un nouvel arrivant va permettre certainement au deal de se boucler, mais dans des conditions bien différentes.

Ares Management, un fonds très cash !

Ce mode de financement supplémentaire sera rendu possible par l’arrivée du fonds d’investissement américain Ares Management. Un ténor dans son domaine. Et l’histoire devient d’un coup plus complexe. En effet, ce spécialiste de l’investissement notamment dans le sport, qui a déjà des billes dans l’écurie McLaren en F1 ou dans l’Atlético de Madrid en football, arrive avec de grosses ambitions de rentabilité, qui doit être rapide. Pour le moment, impossible de savoir si Ares Management financera la dette de l’OL ou prendra directement part dans l’entreprise, mais sa relation devrait être directe avec John Textor, et non pas avec OL Groupe. Néanmoins, selon L’Equipe, cela change tout de même l’aspect de l’accord financier avec Jean-Michel Aulas à la base.

Si tout pourrait ne pas être bouclé pour le 30 septembre, mais seulement quelques semaines plus tard, c’est surtout la gourmandise d’Ares Management qui peut faire peur. « Ils sont en général très agressifs et veulent des rentabilités élevées et rapides. Il s'agit d'un mode de financement plus risqué et ce n'est pas l'histoire annoncée au départ à l’OL », a livré un proche du dossier dans les colonnes de L’Equipe. John Textor pourrait donc ne pas être aussi libre de ses mouvements qu’il le pensait au départ, même si chez tous les intervenants du dossier, on reste persuadé que le rachat va bien s’opérer comme prévu malgré ces renégociations et ces changements dans la structure du rachat.